Cliquez ici >>> đŸș signe de la fin du monde lever du soleil

LacĂ©rĂ©monie de la danse « en regardant le soleil » appelĂ©e bien souvent, Ă  tort, la danse du soleil est un rituel religieux pratiquĂ© par plusieurs tribus amĂ©rindiennes d'AmĂ©rique du Nord.C’est l'un des rites les plus importants et les plus spectaculaires chez les Indiens des Plaines [1].. Elle a lieu une fois par an pendant le solstice d'Ă©tĂ©, durant la pleine lune, de fin juin ou DĂ©couvredes vidĂ©os courtes en rapport avec le solei signe de la fin du monde islam sur TikTok. Regarde du contenu populaire des crĂ©ateurs suivants : â˜Șrapelle_islam1.0🕋(@rapelle_islam1.0), Mohamed MD(@les_signe_de_lheure), â€ąđŸ‡©đŸ‡ż ïžđŸ‡”đŸ‡žâ€ą(@algerienne_h213), â˜Ș(@_isslaamm), â˜Șrapelle_islam1.0🕋(@rapelle_islam1.0), Bilal(@bilal.rappel), islamđŸ€(@islamsunnaah1 photosdu lever du soleil – 15 aoÛt 2022; photos du lever du soleil – 12 aoÛt 2022; photos du lever du soleil – 4 aoÛt 2022; spiritualitĂ©. astrologie : horoscope de la rentrÉe jusqu’À la fin 2022 signe par signe avec delphine rousselle; la consÉcration du royaume de france À la sainte vierge par louis xiii en 1638 Lavie du monde des Tout-Petits , du rouge au blanc en passant par le fuchsia, dans de merveilleux dĂ©cors irrĂ©els. MON COPAIN L'AZURÉ et ses amis papillons L'AzurĂ©, le petit papillon trĂšs commun en Quercy, et tous ses amis papillons, m'accompagnent lors de mes sorties photo, du printemps Ă  la fin de l'automne, du lever du soleil Ă  la fin du jour. Lesgrands signes sont la fumĂ©e, l'AntĂ©christ, la bĂȘte, le lever du soleil de son coucher, la descente de JĂ©sus, Gog et Magog, les trois Ă©clipses, et le feu D'aprĂšs Houzaifa bin Oussaid Al-Ghifari : "Le ProphĂšte survint alors que nous Ă©tions en train de causer. - "De quoi parliez-vous" ? demanda-t-il - "Nous parlions de l'Heure suprĂȘme", furent Mon Mari Va Sur Des Site De Rencontre. 1 Il en est certainement des catastrophes naturelles liĂ©es Ă  l’annonce de la fin du monde comme des Ă©clipses de lune ou de soleil, toute la planĂšte est au courant de l’annonce, mais seul un espace gĂ©ographique donnĂ© le vit. Cette derniĂšre annonce de la fin des temps et de la fin du monde, que certains prophĂštes de malheur sont allĂ©s chercher chez les Mayas, n’échappe pas Ă  la rĂšgle son effet n’est opĂ©ratoire que dans les sociĂ©tĂ©s qui expriment ce symptĂŽme d’un tempĂ©rament catastrophique. Dans la gĂ©opolitique actuelle des religions et de ce symptĂŽme, l’Occident occupe la meilleure place, hĂ©las. De rĂ©cents sondages montraient les Français champions du monde du pessimisme ! Que l’on ne s’étonne donc pas de constater que c’est bien dans notre aire culturelle, française et occidentale au sens large, que ce goĂ»t de scenarii catastrophes fonctionne le mieux. Oui, il y a bien une gĂ©opolitique de la perception des catastrophes liĂ©es Ă  l’idĂ©e de fin du monde. Cet article vise Ă  en faire une rapide genĂšse Ă  l’intĂ©rieur mĂȘme des discours religieux, et Ă  en constater les Ă©volutions dans diverses sphĂšres culturelles contemporaines. 2 L’idĂ©e de fin du monde n’est pas une idĂ©e universelle. Les hommes vivent dans des civilisations diffĂ©rentes – leurs façons de vivre, de penser, de concevoir le monde sont diffĂ©rentes, car au cƓur de toute civilisation il y a une religion qui toujours induit une certaine reprĂ©sentation du monde, je ne connais pas de civilisation sans religion, sans une certaine maniĂšre d’ĂȘtre au monde. Si nous regardons du cĂŽtĂ© de l’Asie, en Inde par exemple, berceau Ă  la fois de l’hindouisme et du bouddhisme, nous nous apercevons que la notion de FIN du monde n’existe pas, dans le sens d’une fin absolue. 3 Tout un chacun connaĂźt cette statuette de la danse cosmique du dieu Shiva avec ses bras multiples et ses jambes il dessine le mouvement circulaire de la vie, il est le dieu qui crĂ©e et dĂ©truit sans cesse, les hommes et l’univers. Nous sommes ici dans une conception d’un monde qui n’a ni commencement ni fin, c’est un mouvement perpĂ©tuel. Dans cette conception du temps, cyclique, non pas conçue comme un cercle fermĂ©, mais comme une succession de cercles ouverts, une spirale, l’homme renaĂźt sans cesse. Pris dans le flot incessant des perpĂ©tuelles renaissances, l’homme en Asie, religieusement parlant », n’a pas cet espoir d’une fin des temps suivie d’un possible paradis. Sortir l’homme de cette spirale infernale est bien le but de l’hindouisme et du bouddhisme ; cette sortie s’appelle Mokcha dans l’Inde hindoue, et Nirvana dans l’univers du bouddhisme, nĂ© dans cette aire culturelle, faut-il le rappeler. 4 Donc pour une civilisation comme celle de l’Inde, le temps est sans fin parce que sans commencement, la notion de fin absolue du monde, ici, ne fait pas sens. 5 Il en va tout autrement dans les religions monothĂ©istes – judaĂŻsme, christianisme et islam –, toutes les trois conçoivent bien dans leur enseignement une fin du monde, encore faut-il se mettre d’accord sur le sens accordĂ© Ă  ce sujet. Quelle place cette fin du monde occupe-t-elle traditionnellement dans les trois formes du monothĂ©isme ? Au-delĂ  des particularitĂ©s singuliĂšres Ă©videntes de chacune, il est possible, avec prudence, de discerner une sorte de schĂ©ma commun, celui d’une logique partagĂ©e dans ses grands traits. 6 Il y a fin du monde parce qu’il y a crĂ©ation du monde Dieu crĂ©e le monde, et c’est Ă©galement lui qui y mettra fin les deux aspects sont intimement liĂ©s, pas l’un sans l’autre ! 7 Si on regarde la Bible – premier texte fondateur des trois monothĂ©ismes –, dans le premier livre, le livre de la GenĂšse, il est dit que Dieu crĂ©a le monde – crĂ©ation du ciel et de la terre, des animaux, des hommes, mais aussi du temps il y eut un soir, il y eut un matin ». Cet acte crĂ©ateur est en fait une mise en ordre du chaos primordial, le tohu-bohu. Le terme cosmos a bien ici ses deux sens d’univers et d’ordre. 8 De la mĂȘme maniĂšre, il y aura une fin des temps et une fin du monde. Les deux sont créés en mĂȘme temps et disparaĂźtront en mĂȘme temps, Ă  quelques nuances prĂšs selon la religion. Certes, pour le commencement on parle plutĂŽt de la crĂ©ation du monde que de la crĂ©ation du temps, alors que pour la fin, les religions prĂ©fĂšrent l’expression de fin des temps Ă  celle de fin du monde, mais dans le cadre de ce profil commun, les deux peuvent ĂȘtre confondus. 9 L’entre-deux c’est le temps des hommes, le temps de l’histoire, notre temps. Un certain temps ! Dieu seul le sait rĂ©pĂštent les diverses traditions [2]. Ce temps des hommes est celui d’un monde oĂč rĂŽde le mal – misĂšre, crime, guerre, violence sous toutes ses formes –, peut importe comment on nomme ce mal, le plus souvent Diable ou Satan celui qui divise. Le bien et le mal sont prĂ©sents, presque intimement liĂ©s. La parabole de l’ivraie en Mathieu XIII, 24 est significative de cette situation d’une humanitĂ© oĂč poussent cĂŽte Ă  cĂŽte le bon grain et l’ivraie zizanion en grec. Dans la logique de ce discours commun aux trois monothĂ©ismes, cette prĂ©sence du mal est nĂ©cessaire » car dans ce temps du monde, l’homme doit pouvoir exercer sa libertĂ©, son libre arbitre, il est libre de choisir le bien ou le mal en connaissance de cause ou plutĂŽt d’effet. En absence du mal, pas d’exercice possible du libre arbitre. Le mal ou pĂ©chĂ© pour l’exprimer autrement est introduit dans la Bible par le rĂ©cit de la chute d’Adam et d’Ève [3]. Alors que de maniĂšre abusive et donc erronĂ©e ce texte a Ă©tĂ© souvent lu sous l’angle du pĂ©chĂ© originel », il est important de considĂ©rer que ce rĂ©cit est indissociable de celui de la crĂ©ation, il est lĂ  pour dire pourquoi les choses sont ainsi dans le monde, pour signifier un Ă©tat de fait plus que pour en supputer une origine. Une prĂ©sence sournoise du mal, mais absolument nĂ©cessaire Ă  la logique de ce temps des hommes ! 10 Un jour, le Jour, ou encore l’Heure, Dieu dĂ©cidera d’y mettre fin ce sera la fin des temps, la fin du monde, le jour des comptes pour chacun, le moment fatidique du Jugement dernier. Afin d’ĂȘtre prĂ©sent, et pour la grande Épreuve et pour le nouveau mode d’ĂȘtre aprĂšs, tous les hommes ressusciteront. 11 Cependant, avant d’en arriver lĂ , avant la fin des temps, il y a les temps de la fin. C’est toute la question des signes annonciateurs, signes envoyĂ©s par Dieu pour laisser aux hommes le temps de se reprendre avant qu’il ne soit trop tard pour le jugement final. Comme toujours dans les monothĂ©ismes, cette connaissance vient d’une rĂ©vĂ©lation. Dieu lĂšve le voile » sur les mystĂšres du monde, tel est le sens prĂ©cis du mot apocalypse [4]. 12 Or, comme la plupart des signes avant-coureurs Ă©noncent essentiellement des catastrophes Ă  venir, par glissement mĂ©tonymique le mot apocalypse en est arrivĂ© Ă  dĂ©signer ces catastrophes elles-mĂȘmes. La fin du monde est pensĂ©e comme une apocalypse. 13 Ces signes avant-coureurs sont plus ou moins dĂ©veloppĂ©s selon les religions, et selon les Ă©poques. De maniĂšre rĂ©currente, les hommes sensibles aux troubles de leur Ă©poque se perçoivent dans cette phase des temps de la fin. Pour les juifs et chrĂ©tiens, c’était le cas avec Jean le Baptiste et JĂ©sus qui tous les deux prĂȘchaient un baptĂȘme de conversion face Ă  l’imminence de la fin des temps [5]. 14 Quels signes avant-coureurs pour le judaĂŻsme en attente de l’ùre messianique ? Le traitĂ© SanhĂ©drin » dans le Talmud de Babylone consacre un chapitre entier Ă  ce sujet. On y lit la parole autorisĂ©e suivante du Rabbin Abba il n’y a pas un signe de la fin des temps plus Ă©vident que celui-ci, comme il est dit Livre d’ÉzĂ©chiel XXXVI, 8-10 Vous, montagnes d’IsraĂ«l, vous ferez pousser vos branches et vous porterez votre fruit pour mon peuple d’IsraĂ«l, car il va bientĂŽt revenir. Oui, je viens vers vous, je me tourne vers vous vous serez cultivĂ©es et ensemencĂ©es. Je multiplierai sur vous les hommes, la maison d’IsraĂ«l, toute entiĂšre ; les villes seront habitĂ©es, les ruines reconstruites ». Le message est clair, aprĂšs le temps de l’Exil vient celui du retour. La prophĂ©tie d’ÉzĂ©chiel est sur le mode d’une nouvelle crĂ©ation. De nombreux juifs voient dans l’existence de l’État d’IsraĂ«l et des vagues de retour de juifs de la diaspora [6] un signe avant-coureur de la venue des temps messianiques. C’est une raison un peu semblable, mais Ă  finalitĂ© chrĂ©tienne, qui pousse nombre d’évangĂ©liques amĂ©ricains Ă  soutenir IsraĂ«l. Le thĂšme de la transformation du cosmos se retrouve dans la littĂ©rature apocalyptique, sans ĂȘtre exagĂ©rĂ©ment dĂ©veloppĂ©e [7]. Les textes du Nouveau Testament posent pour les chrĂ©tiens la question de ces signes. Dis-nous quand cela arrivera, et quel sera le signe de ton avĂšnement et de la fin du monde ? [8] ». Le mĂȘme texte annonce alors des temps difficiles comme signes des temps de la fin Il y aura en divers endroits des famines et des tremblements de terre. Et tout cela sera le commencement des douleurs de l’enfantement. Ne vous alarmez pas il faut que cela arrive, mais ce n’est pas encore la fin » [9]. Plus la fin approche, pires sont les flĂ©aux et les catastrophes. On retrouve ici l’image classique d’un accouchement dans la douleur qui durerait au-delĂ  du raisonnable. Mais, celui qui tiendra jusqu’à la fin, celui-lĂ  sera sauvĂ©. Cette Bonne Nouvelle sera proclamĂ©e dans le monde entier ; tous les paĂŻens auront lĂ  un tĂ©moignage. Et alors viendra la fin » [10]. C’est alors, dans ce temps de basculement la grande tribulation dit le texte, que surgira le cataclysme de la fin Le soleil s’obscurcira, la lune ne brillera plus, les Ă©toiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront Ă©branlĂ©es
 quand vous verrez tout cela, sachez que le Fils de l’homme est proche... » [11]. C’est certainement en islam que nous trouvons le plus grand nombre de signes annonciateurs des temps de la fin. Ces derniers, issus Ă  la fois du texte coranique et des hadiths dits du ProphĂšte, relĂšvent soit de la corruption des mƓurs Quand les hommes se satisferont des hommes et les femmes des femmes » TabrĂąni, soit de catastrophes touchant la nature mais d’origine divine, la sourate XCIX intitulĂ©e Le tremblement de terre » en donnant un bon aperçu Lorsque la terre sera secouĂ©e par son tremblement, lorsque la terre rejettera ses fardeaux... », ou encore la sourate LXXXII La rupture du ciel » 1-4 Lorsque le ciel se rompra et que les Ă©toiles seront dispersĂ©es, lorsque les mers franchiront leurs limites, et que les sĂ©pulcres seront bouleversĂ©s.. ». LXXXI, 1, Le dĂ©crochement » Lorsque le soleil sera dĂ©crochĂ©, et les Ă©toiles obscurcies, lorsque les montagnes se mettront en marche
 lorsque les mers seront en Ă©bullition... ». CI, 5 Celle qui fracasse – l’Heure [12], le Jour » Ce sera le Jour oĂč les hommes seront semblables Ă  des papillons dispersĂ©s et les montagnes, Ă  des flocons de laine cardĂ©e ». En islam comme pour les autres monothĂ©ismes, seul Dieu connaĂźt le moment Comment pourrais-tu savoir ce qu’est celle qui fracasse ? [qui donne la mort] ».Tous ces signes convergent vers l’idĂ©e d’une dĂ©structuration, l’ordre qui est l’essence mĂȘme de la crĂ©ation se dĂ©lite, le monde du temps des hommes disparaĂźt. 15 Ces signes avant-coureurs, annonciateurs de catastrophes, ne sont pas rĂ©vĂ©lĂ©s pour effrayer mais pour appeler Ă  la repentance, Ă  la conversion, Ă  la vigilance. L’homme averti doit se tenir prĂȘt, du bon cĂŽtĂ©, le jour du Jugement Dernier. 16 Le christianisme du Moyen Âge a beaucoup investi cette question, que l’on songe aux splendides et Ă©mouvantes reprĂ©sentations dans la pierre sur les tympans des Ă©glises romanes. Au centre, un Dieu justicier imposant et terrifiant, sous lui la scĂšne de la pesĂ©e des Ăąmes qui dĂ©termine un avenir Ă©ternel des ĂȘtres ressuscitĂ©s pour l’occasion toujours Ă  la gauche du Dieu justicier, l’enfer avec ses corps torturĂ©s, un monde de cris et gĂ©missements, Ă  droite, l’assemblĂ©e des Ă©lus, ceux qui vivent avec Dieu. Certes, les artistes avaient alors une plus grande propension Ă  sculpter l’enfer que le paradis qui nous apparaĂźt, du moins avec nos yeux de modernes, comme bien pĂąle ». 17 La peur du Jugement dernier [13] a hantĂ© des gĂ©nĂ©rations de croyants surtout en islam et en christianisme [14]. De nos jours, il ne fait plus recette » [15] dans un pays sĂ©cularisĂ© comme la France. 18 Il ne faudrait pas croire pour autant que toutes ces reprĂ©sentations ne relĂšvent que du seul Moyen Âge, nous les rencontrons encore Ă  des Ă©poques proches de nous c’est ainsi que dans les discours de la Vierge qui apparaĂźt Ă  Fatima en 1917 l’un des trois secrets de Fatima l’une des trois jeunes filles, Lucie, dĂ©crit lors de la 6e apparition l’enfer avec ses cris et tourments classiques », ainsi que des phĂ©nomĂšnes de fin des temps – le soleil se mit Ă  tourner sur lui-mĂȘme prĂȘt Ă  s’écraser sur la terre, rapportent les fidĂšles qui assistent. N’oublions pas que ces faits » ont Ă©tĂ© reconnus par l’Église en 1930. 19 De nos jours, l’Église catholique prĂ©fĂšre communiquer sur une image de dieu, non plus le dieu terrible du jugement, mais un dieu d’amour qui pardonne et qui sauve. DĂ©jĂ  en son temps Martin Luther avait fait le choix du second. Mais, attention, nous dit Daniel Marguerat privĂ© de son exigence de vĂ©ritĂ©, Dieu n’est plus que le produit fade d’une religiositĂ© bonbon. Le Dieu tout-bon est un chat qui ronronne sur le radiateur. Sa capacitĂ© Ă  juger fait du Dieu biblique autre chose que du caramel mou. Dieu n’est pas une sucrerie » [16]. 20 Le paradis devient la norme, l’enfer n’est plus qu’un possible. 21 C’est certainement l’islam qui des trois monothĂ©ismes dĂ©crit le paradis le plus abondamment. De trĂšs nombreux passages du Coran lui sont consacrĂ©s. Cette gĂ©ographie cĂ©leste est autrement plus prĂ©cise que les peintures sommaires du sĂ©jour des morts des juifs ou du royaume des cieux chrĂ©tiens, et constitue donc une originalitĂ© fondamentale de l’eschatologie musulmane ; on sait d’ailleurs l’impact que cette vision eschatologique aura dans l’Occident chrĂ©tien, en particulier chez Dante [la Divine ComĂ©die] » [17]. 22 PlutĂŽt que de parler de paradis, le judaĂŻsme prĂ©fĂšre envisager les temps messianiques, temps de paix et d’harmonie pour toute l’humanitĂ©, et d’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, pour tous les ĂȘtres vivants, dans un monde nouveau oĂč Dieu rĂšgne. Cette conception rejoint un peu le thĂšme de la JĂ©rusalem cĂ©leste des chrĂ©tiens. 23 Ainsi donc, la thĂšme de la fin du monde est bien prĂ©sent dans les religions monothĂ©istes, avec bien entendu chacune ses spĂ©cificitĂ©s. Cette prĂ©sence doit ĂȘtre perçue comme l’un des Ă©lĂ©ments clefs d’une logique d’ensemble, la logique du projet divin pour les hommes. La fin du monde ainsi perçue n’est pas une fin en soi, n’est pas une fin absolue, c’est le passage obligĂ© pour accĂ©der Ă  un autre monde, Ă  une autre mode d’ĂȘtre avec Dieu ou sans, pour ceux qui ont fait les mauvais choix dans leur vie, un monde qui lui sera Ă©ternel et bien plus heureux, un monde de plĂ©nitude. Ainsi envisagĂ©e, la fin du monde n’est pas Ă  craindre, au contraire. Cette espĂ©rance folle fait dire Ă  l’apĂŽtre Paul Car pour moi, vivre c’est Christ, et mourir m’est un gain
 mais demeurer ici-bas est plus nĂ©cessaire Ă  cause de vous » [18]. En terme contemporains un peu plus triviaux, une sorte de happy end ! 24 Alors se pose la question de savoir pourquoi nos contemporains ont une telle conception nĂ©gative de la fin du monde ? 25 La raison tient en un mot la sĂ©cularisation. Nous vivons dans des sociĂ©tĂ©s sĂ©cularisĂ©es, du moins en Occident et tout spĂ©cialement en France. Cela signifie que les hommes ne se dĂ©terminent plus selon les principes de la religion, que celle-ci avec ses normes et ses valeurs ne leur sert plus de guide. Le plus souvent, ce sont les Droits de l’Homme qui sont brandis Ă  la place, comme nouvelles tables de la Loi » [19], Ă  moins que dans l’individualisme rĂ©gnant chacun ne se dĂ©termine selon ses propres penchants leur accordant un statut de libertĂ© et de vĂ©ritĂ©. Le bien est ce qui me convient ! Ce travers de nos sociĂ©tĂ©s contemporaines provient d’une conception erronĂ©e de la libertĂ©, cette derniĂšre n’est plus perçue comme une Ă©ducation au choix, mais comme le droit de faire selon ma volontĂ© ». 26 Ainsi, le projet de Dieu, selon les monothĂ©ismes, que nous avons analysĂ© Ă  grands traits, avec l’élĂ©ment indispensable de fin du monde comme condition de l’accĂšs Ă  un monde meilleur, n’est plus opĂ©rationnel pour nombre de personnes, il ne fait plus sens. 27 Avant d’aller plus loin dans cette voie, il convient de nuancer trĂšs fortement ce propos. Ce qui est vrai dans un pays comme la France pour le grand nombre ne l’est pas dans d’autres aires gĂ©opolitiques et culturelles. L’ensemble du monde musulman est toujours, pour l’essentiel, plongĂ© dans les conceptions traditionnelles de la religion, quand ce ne sont pas des conceptions plus rĂ©trogrades encore plus rigides pensons Ă  la montĂ©e assez rĂ©cente du salafisme sous toutes ses formes. Rares, hĂ©las, sont les semaines oĂč l’actualitĂ© ne nous rapporte pas un cas d’attentat suicide perpĂ©trĂ© par un salafiste jihadiste dĂ©sireux d’aller plus vite et directement au paradis. 28 Lorsque des juifs Ă©mettent leur souhait de reconstruire Ă  JĂ©rusalem le Temple de leurs ancĂȘtres pour accĂ©lĂ©rer la venue des temps messianiques, soutenus en cela par nombre d’évangĂ©liques chrĂ©tiens, d’AmĂ©rique ou d’ailleurs [20], nous sommes bien dans cette mĂȘme logique traditionnelle religieuse avec une fin des temps espĂ©rĂ©e. 29 Revenons Ă  notre aire culturelle occidentale, et constatons que les diffĂ©rents Ă©lĂ©ments du schĂ©ma de l’évolution du monde, fin des temps, fin du monde, jugement dernier, espoir d’une vie meilleure
 sont toujours prĂ©sents dans notre background culturel, mais coupĂ©s de leur source religieuse, ils existent Ă  l’état sĂ©parĂ© les uns des autres, en autonomie. 30 Le thĂšme fin du monde, dĂ©connectĂ© de l’étape positive qui suit, celle de l’espoir d’un paradis, du happy end, perd ainsi son sens premier et en fait devient terrifiant, passage douloureux obligĂ©, la catastrophe absolue, l’anĂ©antissement qu’il faut craindre. 31 L’image d’un Dieu grand inquisiteur lors du Jugement Dernier ne fait plus recette, mais l’idĂ©e qu’il doit exister une justice quelque part qui rĂ©compense correctement les bons et punit les mĂ©chants est toujours prĂ©sente, fortement ancrĂ©e dans les aspirations tant collectives qu’individuelles. Les sociologues nous apprennent que ces aspirations, hier, se traduisaient par le besoin de western dans la sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine et occidentale au sens large, et qu’aujourd’hui la mode des films et romans policiers a pris le relais. 32 L’idĂ©e de la possibilitĂ© d’un monde futur bien meilleur que l’actuel, voire mĂȘme paradisiaque au sens courant du terme, existe toujours. Hier c’étaient les grandes utopies socialistes communistes une lutte finale opposait de maniĂšre trĂšs manichĂ©enne le Bien et le Mal. Ce dernier, incarnĂ© par la classe capitaliste, devait ĂȘtre Ă©radiquĂ© par l’action d’un sauveur collectif, la classe ouvriĂšre, elle-mĂȘme censĂ©e ĂȘtre reprĂ©sentĂ©e par un parti politique. Avec le mĂȘme vocabulaire, les forces du Mal sont vaincues par les forces du Bien lors d’une RĂ©volution oĂč la violence est nĂ©cessaire, suivie par le rĂšgne du Bien qui libĂšre Ă  la fois l’homme de toute exploitation, lui permet l’accĂšs Ă  la libertĂ© et libĂšre Ă©galement toutes les forces de production qui dĂ©sormais peuvent procurer aux humains l’abondance. La sociĂ©tĂ© vit dĂ©sormais en harmonie, chacun puise dans la corne d’abondance selon ses besoins ». C’est le paradis sur terre, un paradis totalement sĂ©cularisĂ©. 33 Plus prĂšs de nous, nous retrouvons ces mĂȘmes mythes en AmĂ©rique latine avec la thĂ©ologie de la libĂ©ration. Il s’agit non seulement de libĂ©rer les pauvres de leur pauvretĂ©, mais aussi d’en faire les acteurs de leur libĂ©ration. Est prĂ©sent ici le schĂ©ma salvifique biblique de la libĂ©ration de l’esclavage du peuple hĂ©breu en Égypte. Non soutenu par l’Église catholique, ce mouvement relĂšve actuellement plus de l’alter-mondialisme que du marxisme. Nous y retrouvons bien nos ingrĂ©dients » issus du schĂ©ma gĂ©nĂ©ral religieux, avec ce goĂ»t de la justice, cette espĂ©rance de libĂ©ration – lĂ  oĂč le religieux dirait salut – et l’idĂ©e d’un monde nouveau accessible, d’un paradis possible, sur terre. L’howmme devient son propre libĂ©rateur, la transcendance n’a pas disparu, elle se retrouve dans l’immanence [21]. 34 Dans ce contexte nouveau, l’Église catholique fait Ă©voluer son discours par une correction trĂšs importante ; il s’agit tout Ă  la fois d’abandonner les excĂšs de jadis et de tenir compte d’une certaine maniĂšre des mentalitĂ©s contemporaines. 35 Le catĂ©chisme pour adultes des Ă©vĂȘques de France, un peu timidement, Ă©voque la question et demande aux fidĂšles de ne pas chercher Ă  se reprĂ©senter la fin du monde ni Ă  l’attendre passivement ». Toute reprĂ©sentation de la fin du monde par des scĂšnes apocalyptiques » est jugĂ©e dangereuse, elles sont bien souvent le terreau des sectes. C’est une invitation Ă  comprendre les textes bibliques relatifs Ă  ces catastrophes comme de simples allĂ©gories [22]. On invite le chrĂ©tien Ă  travailler dĂ©jĂ  sur terre pour un monde meilleur, prĂ©paration du monde futur. 36 Le chrĂ©tien doit agir pour une politique du meilleur possible Ă  un moment donnĂ© de l’histoire. C’est trĂšs officiellement la fin du rĂȘve du retour possible d’une chrĂ©tientĂ© qui d’ailleurs n’a jamais vraiment existĂ©. Ainsi, il est illusoire de croire pouvoir supprimer tout le mal de la sociĂ©tĂ© sans provoquer un mal encore plus grand. Une invitation Ă  condamner toutes les inquisitions comme l’histoire en a hĂ©las connues Ă  maintes Ă©poques. 37 Le schĂ©ma gĂ©nĂ©ral de l’ apocalypse » a donc Ă©voluĂ© au cours des temps 38 Dans l’apocalypse de saint Jean, il y avait un sauveur JĂ©sus 39 Dans l’apocalypse de Marx, le sauveur c’étaient le prolĂ©tariat et le parti. 40 Dans la conception actuelle de l’apocalypse ? S’il s’agit de catastrophes naturelles – tremblements de terre, montĂ©e des eaux consĂ©cutive aux dĂ©rĂšglements climatiques, percussion de la terre par un gros mĂ©tĂ©orite-, ou d’origine humaine – le risque nuclĂ©aire [23] –, le sauveur c’est l’homme, mais un homme qui aura changĂ© son comportement, son mode de vie, de pensĂ©e. De ce point de vue, il semblerait que nous vivions une fin du monde, la fin d’un mode d’ĂȘtre au monde. 41 Un homme plus conscient de son destin, de ses responsabilitĂ©s pour lui-mĂȘme comme pour la planĂšte. Dans cette perspective, le monde, demain, sera ce que nous en ferons ; l’homme est libre du choix de son avenir mais encore faut-il qu’il fasse les bons choix. Nous retrouvons lĂ  tout naturellement la mĂȘme philosophie que celle du projet divin pour l’homme dans le temps de l’histoire des hommes, entre crĂ©ation et fin du monde, l’homme est un ĂȘtre libre, libre de choisir la Vie selon les indications divines ou de choisir la Mort non-reconnaissance de Dieu. Il en va de mĂȘme dans cette perspective sĂ©cularisĂ©e. 42 La confiance en l’homme ainsi exprimĂ©e n’est pas forcĂ©ment incompatible avec une confiance en Dieu. 43 Au dĂ©but de la Seconde Guerre mondiale, lors d’une pĂ©riode les plus noires de notre temps, un penseur autrichien, Robert Musil [24], afficha sa confiance en l’homme avec un brin d’humour osant dire malgrĂ© le contexte 44 Eh bien oui, l’homme est capable de tout, mĂȘme du bien ! ». Notes [1] AgrĂ©gĂ© d’histoire honoraire ; spĂ©cialisĂ© en histoire des religions ; vice- prĂ©sident de l’Institut GĂ©opolitique et Culturel Jacques Cartier, en charge du pĂŽle Religions [ [2] Pour l’islam, cf. sourate LXXIX, 44 Il appartient Ă  ton Seigneur d’en fixer le moment ». Dans le christianisme Marc XIII, 32 Mais ce jour ou cette heure, nul ne les connaĂźt, ni les anges du ciel, ni le Fils, personne sinon le PĂšre ». [3] Gn I, 2-3. [4] apocaluptein en grec [5] Mc I,15 ; Mt III,2. [6] Aliya Par la loi du retour du 5 juillet 1950, l’État d’IsraĂ«l autorise tout juif Ă  immigrer en IsraĂ«l. [7] Dans le livre apocryphe d’HĂ©noch Ă©thiopien XLV, 4-5 Je transformerai le ciel. Je transformerai l’aride, j’en ferai une bĂ©nĂ©diction, et j’y ferai habiter Mes Ă©lus », in La Bible, Ă©crits intertestamentaires, La PlĂ©iade, p. 514. Cette mĂ©tamorphose du ciel et de la terre idĂ©e d’un monde nouveau est dĂ©jĂ  prĂ©sente et annoncĂ©e dans IsaĂŻe LXVI, 22 Oui, comme les cieux nouveaux et la terre nouvelle que je fais restent fermes devant moi ». [8] Mt XXIV, 3. [9] Mt XXIV, 6-8. [10] Mt XXIV, 14. [11] Mt XXIV, 29-34. [12] Dans le Coran, l’Heure peut aussi signifier le moment de la rĂ©surrection. [13] Le petit ouvrage du philosophe Immanuel Kant La fin de toutes choses » publiĂ© en 1794 Ă©voque de maniĂšre Ă©tonnamment moderne toutes ces questions, un ouvrage Ă  redĂ©couvrir. [14] Il nous faudra tous comparaĂźtre Ă  dĂ©couvert devant le tribunal du Christ afin que chacun recueille le prix de ce qu’il aura fait durant sa vie corporelle, soit en bien, soit en mal », saint Paul 2CO V, 10. [15] C’est ce que constate le thĂ©ologien Daniel Marguerat dans un ouvrage rĂ©cent cosignĂ© avec la psychanalyste Marie Balmary , Nous irons tous au paradis, Paris, Albin Michel, 2012, 268 p. [16] [17] Dictionnaire du Coran, Robert Laffont, collection Bouquins, article Paradis, 2007. Un trĂšs bon article et globalement un trĂšs bon dictionnaire. [18] Ph I, 21-24. Demeurer avec les hommes pour les aider par compassion rappelle Ă©trangement la vocation des boddhisattvas. [19] Sans se poser la question d’ailleurs de leur origine en partie judĂ©o-chrĂ©tienne. [20] L’incendie de la mosquĂ©e al-Aqsa Ă  JĂ©rusalem en 1969 fut commis par un Ă©vangĂ©lique australien qui souhaitait ardemment prĂ©cipiter ainsi la venue des temps de la fin. [21] Pour reprendre le titre d’un ouvrage rĂ©cent du philosophe Luc Ferry. [22] Ce fut dĂ©jĂ  le cas au Ve siĂšcle avec saint Augustin qui demandait que l’on perçoive ainsi le fameux millenium » dont nous n’avons pas parlĂ© ici – les 1 000 ans du rĂšgne du Christ sur terre pour les seuls Ă©lus, millenium encadrĂ©, au dĂ©but et Ă  la fin, par de terribles catastrophes naturelles. [23] Pour la premiĂšre fois dans l’histoire de l’humanitĂ©, depuis 1945, l’homme prend conscience avec le risque de l’apocalypse nuclĂ©aire qu’il peut ĂȘtre lui-mĂȘme acteur de la fin du monde. De mĂȘme pour le changement climatique. [24] IngĂ©nieur, essayiste, il publie en 1930/33 L’homme sans qualitĂ©s et meurt en 1942. Please verify you are a human Access to this page has been denied because we believe you are using automation tools to browse the website. This may happen as a result of the following Javascript is disabled or blocked by an extension ad blockers for example Your browser does not support cookies Please make sure that Javascript and cookies are enabled on your browser and that you are not blocking them from loading. Reference ID 2173f3c6-27a0-11ed-8dcd-4c4953506856 Votre navigateur n'est pas compatible Jeanne D'arc DJUISSI FOMVues 933 19 novembre 2019 Il s'assit sur la montagne des oliviers. Et les disciples vinrent en particulier lui faire cette question Dis-nous, quand cela arrivera-t-il, et quel sera le signe de ton avĂšnement et de la fin du monde? » Mathieu 243 90% des prophĂ©ties bibliques sont destinĂ©es pour les temps de la fin, c’est le plus grand Ă©vĂšnement qui Ă©branlera la terre entiĂšre. ChrĂ©tiens nous attendons le retour de notre MaĂźtre dans la gloire, pour Ă©tablir sur le monde entier, un gouvernement divin. Le Seigneur JĂ©sus revient bientĂŽt. Mille ans sont Ă  ses yeux comme un seul jour, alors tenons-nous prĂȘts car nul ne connaĂźt ni le jour ni l'heure. QuestionnĂ© sur ce retour et la fin des temps notre Sauveur nous rĂ©pond aujourd'hui encore Nous en verrons l'effectivitĂ© quand toutes les pierres seront renversĂ©es. Le monde vivra des guerres, la sĂšcheresse et la famine sĂ©viront, les tremblements de terre et catastrophes naturelles seront frĂ©quents. Il y aura des pestes et des phĂ©nomĂšnes terribles, mais encore ce ne sera que le commencement des douleurs. Nous verrons de faux prophĂštes s'acharner Ă  sĂ©duire, et il y'aura un tel accroissement de l'iniquitĂ©. Les croyants seront eux aussi davantage persĂ©cutĂ©s. PersĂ©vĂ©rer dans sa foi jusqu'Ă  la fin est la seule issue pour ĂȘtre sauvĂ©. Et quand la bonne nouvelle du royaume sera prĂȘchĂ©e dans le monde entier pour servir de tĂ©moignage, c'est alors seulement que viendra la fin. Luc 215-19. la fin ne sera pas comme beaucoup le pensent , l'Ă©radication de la vie sur la terre. Que non, seul le mal sera Ă©radiquĂ©, ainsi que le malin et tous ses agents. JĂ©sus paraĂźtra alors, il reviendra sur les nuĂ©es du ciel, avec puissance et une grande gloire. Tous ses Ă©lus des quatre coins du monde seront rassemblĂ©s en un lieu, ce sera semblable au temps de NoĂ©, tout le reste pĂ©rira. Toi mon frĂšre ma sƓur, es-tu prĂȘt e as-tu dĂ©jĂ  acceptĂ© et confessĂ© le Seigneur JĂ©sus Christ ? Vis-tu dans la crainte de Dieu ? Ă  l’épreuve, gardes-tu la foi ou travestis tu toutes tes valeurs ? La bible dit encore que ce grand jour Le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumiĂšre, les Ă©toiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront Ă©branlĂ©s. Alors le Fils de l’homme paraitra dans le ciel
venant sur la nuĂ©e du ciel avec puissance et une grande gloire » Math 24 29-30 Seigneur donne nous de persĂ©vĂ©rer dans la foi, et de nous tenir sur la brĂšche, fin prĂȘt pour ton retour. Avec Toi seigneur JĂ©sus nous vivrons, avec Toi nous rĂšgnerons au Cameroun ou ailleurs, dans nos situations gĂ©ographiques actuelles. Par Ton seul mĂ©rite et en Ton Nom Puissant, nous avons ainsi priĂ©, Amen! 🙏 Si vous avez aimĂ© cette mĂ©ditation, partagez la autour de vous ImprimerLes signes prĂ©curseurs de l’Heure L’Islam accorde une grande importance aux Ă©vĂ©nements de l’au-delĂ  Ilm Al-ghayb ». Il n’est pas Ă©tonnant que la destruction du monde et le Jugement Dernier occupent une place prĂ©pondĂ©rante dans le Coran et la Sunna 1. Cependant, c’est uniquement au travers de nombreux hadiths 2, que le prophĂšte Muhammad PBSL, nous dĂ©crit avec une prĂ©cision assez importante, les divers Ă©vĂšnements annonciateurs de la fin des temps et de l’imminence du jugement dernier 
on verra les gens nĂ©gliger la priĂšre, s’abandonner Ă  leurs passions et glorifier les riches [...] ceux qui n’avaient pas l’habitude de parler des gens [Ă  cause de la vilĂ©nie de leur condition] en parleront [sans plus se gĂȘner], les neuf-dixiĂšme d’entre eux remettront la vĂ©ritĂ© en cause, l’islam disparaĂźtra pour faire place Ă  un pur formalisme [...] les cƓurs seront divisĂ©s, les discours divergents et les passions vives.[...] les gouvernants seront dĂ©bauchĂ©s, les ministres crapuleux [ou libertins], les hommes de confiance sans foi ni loi. [...] A cette Ă©poque-lĂ , ĂŽ SalmĂąn, on verra un groupe venir de l’Occident et un autre de l’Orient leurs corps seront des corps d’hommes et leurs cƓurs, des cƓurs de dĂ©mons [...] le mensonge se rĂ©pandra, les Ă©toiles filantes apparaĂźtront, la femme Ă©paulera son Ă©poux dans son commerce et le marchĂ© connaĂźtra la rĂ©cession [...] la corruption apparaĂźtra et l’usure se rĂ©pandra. On pratiquera la vente Ă  terme. Les hommes de ma communautĂ© se pareront d’or, se vĂȘtiront de soie et verseront le sang Ă  la lĂ©gĂšre. [...] Des lettrĂ©s, dont l’unique prĂ©occupation sera de se blĂąmer mutuellement apparaĂźtront
 Il y aura des gens pour blĂąmer Dieu, en se plaignant de leur sort litt de Lui
 » rapportĂ© par Ibn Abbas Il est important de prĂ©ciser ici qu’il ne s’agit pas de reconstruire une chronologie » de ces Ă©vĂ©nements dont seul Dieu Ă  la science, mais de les dĂ©crire sommairement telle que l'a fait la tradition islamique, avec le maximum d’objectivitĂ©. Quand adviendra la fin du monde ? La fin du monde ou Apocalypse est un Ă©vĂ©nement commun aux trois monothĂ©ismes, et tous les croyants redoutent ces derniers jours qui prĂ©cĂšderont la venue du Jugement Dernier. Comme la science de l’Heure finale ne rĂ©side qu’en Dieu, il en est de mĂȘme pour la fin des temps, n’en dĂ©plaise aux nombreux charlatans et autres meneurs de sectes qui clament Ă  tort et Ă  travers dĂ©tenir la clĂ© de son dĂ©clenchement. En sa qualitĂ© de messager de Dieu, Muhammad PBSL, a du rĂ©pondre durant sa mission prophĂ©tique Ă  de nombreuses questions posĂ©es par ses compagnons, et notamment concernant la fin des temps et la date exacte du Jugement Dernier. Sur ce dernier point, Muhammad PBSL ne pouvant rĂ©pondre que par rĂ©vĂ©lation, il rĂ©pĂ©tait alors les versets suivants 42. Ils t'interrogent au sujet de l'Heure “Quand va-t-elle jeter l'ancre” 43. Quelle [science] en as-tu pour le leur dire ? 44. Son terme n'est connu que de ton Seigneur. 45. Tu n'es que l'avertisseur de celui qui la redoute. 46. Le jour oĂč ils la verront, il leur semblera n'avoir demeurĂ© qu'un soir ou un matin. Sourate 79 AN-NAZIATE LES ANGES QUI ARRACHENT LES ÂMES Cependant, afin d’éclairer sa communautĂ© sur l’attitude Ă  adopter lors de la venue de la fin des temps, le prophĂšte a du lĂ©guer un certain nombre de prophĂ©ties sur les signes prĂ©curseurs de la fin du monde. En partant de ces derniers, la tradition musulmane Ă©tablit un classement temporel de ses Ă©vĂ©nements en deux catĂ©gories Les signes mineurs Alama’t a sughra » qui pourraient correspondre Ă  notre Ă©poque actuelle, et les signes majeurs Alama’t a qubra » qui ne sont pas encore arrivĂ©s. Que sont les signes majeurs de l'Heure ? Selon l'islam, il s'agirait d'Ă©vĂ©nements extraordinaires qui arriveront peu avant l' Heure finale ». Voici un hadith authentique rapportĂ© par entre autres Ahmad, Mouslim, at-Tirmidi Le ProphĂšte de Dieu PBSL survint alors que les compagnons parlaient."De quoi parliez vous ?" Les compagnons rĂ©pondirent "Nous parlions de l'heure suprĂȘme". Le Messager PBSL reprit "L'heure suprĂȘme ne se dressera pas avant que vous ne voyiez les 10 signes prĂ©curseurs. La fumĂ©e, le Charlatan, la bĂȘte, le lever du soleil de son coucher, la descente de JĂ©sus fils de Marie, Gog et Magog, trois Ă©clipses une Ă©clipse Ă  l'orient, une deuxiĂšme en Occident et une troisiĂšme dans la pĂ©ninsule arabe, le dernier signe sera un feu qui jaillira du YĂ©men et qui conduira les gens au lieu de leur rassemblement." » 1 L’ensemble des actes et paroles du prophĂšte Muhammad PBSL. 2 Dont la majoritĂ© sont toutefois d’origine douteuse et considĂ©rĂ©s comme apocryphes par les savants musulmans. Seuls ceux provenant de sources telles qu’Al-BoukhĂąri ou Moslim sont dignes de confiance. Page 1 2 3 Page Suivante Voici un retour attendu pendant longtemps, trĂšs longtemps. Mais cette fois-ci, ça y est deux ans et demi aprĂšs le Champ de l'arc-en-ciel, Inio Asano, l'un des grands espoirs de la nouvelle gĂ©nĂ©ration de mangaka, revient enfin en France avec La fin du monde, avant le lever du jour, nouveau recueil de nouvelles toutes plus fascinantes les unes que les autres, oĂč l'auteur reste dans son grand amour pour la peinture de personnages perdus dans un quotidien qui les programme de cet Ă©pais ouvrage de plus de 270 pages, plus d'une dizaine de morceaux de vie, dont quatre se regroupant sur une mĂȘme histoire d'environ 70 pages. Pour le reste, les longueurs varient, allant de la simple histoire d'ouverture de 4 pages en couleurs, muettes, simples extraits de vie, aux deux petites pages finales se reliant Ă  la plus longue nouvelle du volume une quarantaine de pages. Mais la majoritĂ© des histoires tournent autour de la vingtaine de les pages en couleurs, les choses sĂ©rieuses s'ouvrent sur un chapitre tĂ©moignant de la maestria et de l'inventivitĂ© narrative de l'auteur. Pendant un peu moins de trente pages, Asano enchaĂźne des tranches de vie de deux pages, des portraits de personnages en plein bonheur, que celui-ci soit simple ou grandiose, ou en train de vivre des instants difficiles, voire Ă©tant plongĂ©s dans le drame, ou encore vivant quelque Ă©vĂšnement surnaturel... Des personnages tous reliĂ©s les uns aux autres par le simple fait que la premiĂšre case d'un extrait de vie possĂšde un Ă©lĂ©ment faisant directement Ă©cho Ă  la derniĂšre case de l'extrait de vie prĂ©cĂ©dent. L'effet de style est saisissant. Les personnages n'ont aucun lien entre eux, et, par ce procĂ©dĂ©, sont pourtant subtilement tous reliĂ©s. Simplement, ils vivent tous dans le mĂȘme monde, oĂč ils sont tous susceptibles de vivre des choses heureuses ou malheureuses, des petits bonheurs ou de grands drames, des dĂ©ceptions ou d'immenses joies. La vie, tout cette entrĂ©e en matiĂšre conquĂ©rante, nous sommes certains qu'Asano n'a rien perdu de son talent, et il le confirmera rapidement Ă  travers des histoires courtes mettant en avant des personnages trĂšs diffĂ©rents les uns des autres. Ici, un pĂšre de famille fugue car il a le sentiment que ses idĂ©aux familiaux n'existent plus depuis la mort de sa femme et son licenciement. LĂ , un jeune mangaka, lors de retrouvailles avec ses anciens camarades de classe, se rappelle une promesse faite pendant l'enfance avec la fille qu'il aimait. LĂ -bas, une femme retrouve une lettre qu'elle s'Ă©tait Ă©crite cinq ans auparavant. Dans sa petite cahutte de la gare du centre-ville, la pĂ©tillante et souriante Eiko rĂȘve en secret d'une tout autre vie, faite de richesse et du beau prince charmant. Et ainsi de vies, Asano excelle toujours pour les reprĂ©senter, quoi que l'auteur lui-mĂȘme puisse en dire dans sa postface oĂč il avoue rĂ©guliĂšrement ne pas ĂȘtre satisfait de son travail. On lui concĂšdera alors, pour ne pas le contredire, un graphisme un peu moins rĂ©gulier sur telle ou telle histoire un peu plus ancienne, ou un goĂ»t moins prononcĂ© pour les excellents trips dans lesquels il Ă©tait capable de nous emmener dans un titre comme le Quartier de la LumiĂšre. Mais vraiment pour ne pas le le reste, on retrouve toute la force de l'auteur pour dĂ©peindre des personnages en plein doute, devant faire face Ă  quelque difficultĂ©, Ă  un passĂ© qui ressurgit, Ă  un prĂ©sent qu'ils ne savent comment aborder, ou Ă  un avenir qui tarde Ă  arriver. Un aspect un peu introspectif portĂ© par les pensĂ©es trĂšs humaines des personnages, un peu d'humour trĂšs discret au dĂ©tour d'une ou deux rĂ©pliques, un peu de folie avec un personnage comme Eiko, une ambiance mĂȘlant en mĂȘme temps joie, tristesse, mĂ©lancolie, pour un rĂ©sultat vivant et unique. Les personnages ne sont pas fixes, se cherchent sans cesse, recherchent la moindre parcelle de bonheur, ne serait-ce qu'Ă  travers un baiser soudain, pour tenter d'oublier qu'ils sont perdus, ou pour Ă©chapper Ă  la rĂ©alitĂ©. Les dialogues sont trĂšs souvent justes, Asano touche toujours lĂ  oĂč ça fait mal et, grĂące Ă  ses personnages, Ă©meut et donne Ă  rĂ©flĂ©chir sur la condition humaine. Les dessins finissent de sublimer le tout un sourire forcĂ© par-ci , des larmes retenues qui finissent parfois par couler par-lĂ , des regards dĂ©sabusĂ©s ou pĂ©tillants, des yeux interrogateurs envers l'avenir, des mines bourrĂ©es de regrets ou en plein doute... Le tout dans des dĂ©cors souvent bien ancrĂ©s dans un quotidien rĂ©el, morose, calme ou oppressant, oĂč viennent pointer parfois les paysages de petits bonheurs simples, comme un rayon de soleil perçant les nuages au dessus d'un canal, entre les est un magicien des Ă©motions et des ambiances, qu'il dĂ©peint avec un rĂ©alisme saisissant. Aucune histoire n'est toute rose ou toute noire, et si les choses sont difficiles, un espoir, quelque part, est toujours permis, comme tendrait Ă  le montrer cette jeune fille que l'on revoit Ă  trois reprises dans l'oeuvre, comme un fil rouge, Ă  diffĂ©rents moments de sa vie d'adolescente, au dĂ©but dans "Alfalfa", au milieu dans "Retour Ă  la maison", Ă  la fin dans "La fin du monde". Une fille perdue, qui en vient Ă  fuguer, mais qui, au final, retrouve du goĂ»t Ă  la vie. Par ailleurs, il est dommage que l'Ă©diteur n'ait pas compris qu'il s'agissait Ă  trois reprises du mĂȘme personnage, puisque la demoiselle se retrouve nommĂ©e tantĂŽt Ôzawa, tantĂŽt restera d'ailleurs le principal frein Ă  l'achat, tant elle revĂȘt tout de l'arnaque. 15€ pour un titre de la collection Made In, c'est monnaie courante. Mais ici, le problĂšme est que l'habituel grand format de cette collection est troquĂ© contre un petit format seinen. Du jamais vu. On aurait pu passer outre, si le reste de l'Ă©dition avait suivi, mais ce n'est pas le cas. MĂȘme si nous avions eu affaire Ă  un grand format, le papier utilisĂ© est de qualitĂ© inacceptable pour un titre de ce prix, y compris pour la dizaine de pages en couleurs, qui, de ce fait, ont un rendu imparfait. Les moirages sont bien prĂ©sents, l'encre a tendance Ă  baver... Non, vraiment, on ne comprend pas, tant le rapport qualitĂ©/prix est Inio est né en 1980 dans la préfecture d’Ibaraki, à une centaine de kilomètres au nord-est de Tokyo et est diplĂŽmĂ© de l'universitĂ© de Tamagawa.. Il n’a que 17 ans lorsqu’il présente un premier travail au magazine de prépublication Big Comic Spirits éd. Shôgakukan qui retient l’attention de la rédaction. Il fait des débuts remarqués dans le supplément Manpuku! du magazine, en y publiant Futsu no hi Jour ordinaire, inédit en français, un manga plein d’humour grâce auquel il construit sa réputation d’auteur hors 2001, il obtient le premier prix des jeunes auteurs organisé par le mensuel Sunday GENE-X éd. Shôgakukan avec Uchu kara konnichiwa Un bonjour de l’espace, inédit en français. Cela lui permet d’entamer l’année suivante la publication de Subarashii Sekai Un Monde formidable, Kana dans le même magazine. Une série d’histoires courtes dans lesquelles Asano Inio fait la démonstration de sa capacité à capter l’air du temps en le retranscrivant de façon réaliste. Le malaise qui habite la société nippone,et sa jeunesse en particulier, occupe une place importante dans l’Ɠuvre du mangaka. En 2004, Hikari no machi Le Quartier de la lumière, Kana confirme ce penchant, tandis que Solanin Kana, prépublié dans Young Sunday éd. Shôgakukan entre 2005 et 2006, lui offre la reconnaissance d’un plus large public. L’histoire d’amour entre Taneda et Meiko dans une société en plein doute touche les lecteurs qui en font un des succès de l’année 2006. Cette histoire sera magnifiquement adaptée au cinéma en 2010 par Miki Takahiro. Devenu une figure importante dans l’univers du manga, Asano Inio poursuit son exploration réaliste du monde qui l’entoure, en s’affranchissant de certaines conventions graphiques. Oyasumi Pun Pun Bonne nuit Pun Pun, Kana, dont la publication a commencé en 2007 dans Young Sunday puis dans Big Comic Spirits l’année suivante, en est la parfaite illustration. Les informations fournies dans la section A propos du livre » peuvent faire rĂ©fĂ©rence Ă  une autre Ă©dition de ce titre.

signe de la fin du monde lever du soleil