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Onplie en quatre la demi-bande de papier et on trace 8 repères à 10 mm du bord de la bouteille. Pourquoi faire un barbecue avec une bouteille à gaz? J’ignorais que l’odeur que l’on pensait être celui du gaz était un simple additif pour détecter une fuite. Faire un barbecue avec une bouteille à gaz reste également une idée
Nousrecevons régulièrement des demandes de renseignements de la part d'internautes concernant le transvasement de gaz ainsi que pour l'utilisation d'une bouteille de gaz pour
Aprèscompression, le gaz avec une pression d'environ 200 atm passe par un commutateur. Il est ensuite nettoyé dans le filtre. Le gaz dans la bouteille entre par une soupape de sécurité.
Lapression moyenne de l’air contenue dans une bouteille plongée est de 200 bars. Il existe différents types de compresseur à air comprimé, selon l’utilisation que l’on souhaite en faire : gonfler un pneu : compresseur à pneu, décaper une surface : compresseur de sablage, Quels sont les mélanges de gaz dans les bouteilles de plongée?
Comprésseur partie d'un turboréacteur servant à comprimer de l'air à quelques bars et avec un énorme débit. Turbine: partie d'un turboréacteur transformant le puissant souffle de gazs chauds sortant de chambre de combustion en énergie mécanique (comme quand on soufle sur une élice, ca la fait tourner).
Mon Mari Va Sur Des Site De Rencontre. ►►Tout sur la recharge de climatisation de votre voiture La climatisation est un élément essentiel pour le confort de votre voiture. En hiver, elle permet le désembuage du pare-brise, et en été, elle apporte de l’air frais et filtré à l’intérieur de l’habitacle. Il est donc conseillé de l’entretenir régulièrement afin d’éviter les pannes et de profiter d’un air frais et sain. L’entretien de la climatisation passe, entre autres, par sa recharge régulière. Mais pourquoi, quand, et comment faut-il recharger la climatisation ? Nous répondons à vos questions dans cet article. 1 Qu’est-ce que la recharge de climatisation et pourquoi l’effectuer ? 2 Quand recharger la climatisation ? 3 Comment recharger une climatisation ? Qu’est-ce que la recharge de climatisation et pourquoi l’effectuer ? Si votre climatisation ne refroidit plus, il est peut-être temps de la recharger. La recharge de climatisation se fait en installant une nouvelle bouteille de gaz une fois que la charge de fréon fluide frigorifique de la climatisation est trop basse ou vide. Afin de déterminer si c’est la solution correspondant à votre problème de climatisation, il est important de bien comprendre comment fonctionne cette dernière. La climatisation fonctionne en faisant passer le gaz réfrigérant présent dans le système à travers un cycle pendant lequel le gaz est compressé et refroidi. Les étapes du cycle sont les suivantes i Le compresseur augmente la pression du gaz grâce à l’énergie du moteur, reliée par la courroie d’ Le gaz et l’air ambiant aspiré par l’avant de la voiture passent par le condenseur de climatisation pour y être liquéfiés par Le gaz liquéfié est envoyé vers un déshydrateur avec un filtre pour le débarrasser d’humidité et d’ Enfin, le liquide est retransformé en gaz dans l’évaporateur de climatisation grâce à une détente, soit une baisse de pression, procédé inverse à celui de L’air, refroidi par la détente, est alors envoyé dans l’habitacle, et le gaz est réutilisé. Le fréon s’évapore et perd ses propriétés au fur et à mesure de son utilisation, c’est pourquoi il faut recharger la climatisation de temps à autre. Si vous ne vous servez pas régulièrement de votre système de climatisation, il risque de s’endommager, de finir par fuir, et d’être en panne le jour où vous en aurez besoin. Il est recommandé de faire tourner la climatisation une fois de temps en temps en hiver, afin que le système tourne régulièrement et reste en bon état. Outre les problèmes de chaleur en été, une panne de climatisation ou une recharge vide peuvent être dangereuses. Si le dégivreur ne peut pas tourner correctement à cause d’une climatisation inutilisable, alors vous risquez de vous retrouver à conduire avec des fenêtres embuées en hiver et donc un champ de vision réduit, ce qui est dangereux. Une climatisation mal entretenue peut aussi apporter des nuisances sonores, des odeurs désagréables, un air pollué dans l’habitacle, et une surconsommation de carburant. Il est donc nécessaire de bien entretenir ce système pour garantir aussi bien votre confort que votre sécurité au volant. Quand recharger la climatisation ? Une recharge de climatisation a une durée de service estimée à environ 3 ans à vérifier dans votre carnet d’entretien, mais l’intervalle de contrôle dépend largement de la fréquence d’utilisation de la climatisation. Il est conseillé de faire vérifier son système de climatisation tous les deux à trois ans selon votre utilisation du système, ou lors de la révision annuelle du véhicule. Un contrôle régulier du système permet d’anticiper les pannes et la nécessité d’une recharge. En cas de signes d’une climatisation vide, par exemple si elle souffle trop peu d’air frais ou de l’air chaud, ou si le dégivrage ne fonctionne plus correctement, procédez au rechargement. Si le niveau de gaz est trop bas, la pression engendrée lors du cycle de climatisation ne sera pas assez élevée et l’air ne sera pas assez froid. Ceci causera également une surconsommation de carburant de la part du moteur, car il continuera de transférer de l’énergie vers une climatisation qui n’atteindra jamais la température désirée. Si vous remarquez une perte de puissance de ventilation, cela peut être dû à un besoin de recharge, mais le problème peut aussi être lié à un compresseur défectueux. Si votre climatisation est presque vide et que vous ne la rechargez pas à temps, le système risque de s’abîmer progressivement, de mal fonctionner, et de commencer à fuire. La recharge de climatisation peut sembler être une procédure simple, elle peut être dangereuse. Le gaz à remplacer est conservé sous haute pression et à très basse température. La mauvaise manipulation de ce gaz peut occasionner de graves brûlures et peut endommager la vue s’il rentre en contact avec les yeux. Nous vous recommandons de vous diriger vers un professionnel agréé si vous n’avez pas les compétences nécessaires. Le prix de cette procédure varie entre 50 et 100 € mais avoisine en moyenne 70 € pour un contrôle du système, une recharge, et souvent également un nouveau filtre de climatisation. Cette procédure est souvent en promotion à l’approche de l’été, car c’est quand vous en aurez besoin. Si vous avez des compétences en mécanique et les outils nécessaires, vous pouvez tenter de recharger votre climatisation vous-même. Vous pouvez effectuer des contrôles préventifs, comme le contrôle du compresseur, de l’air sortant des bouches de climatisation, et de l’état des filtres d’habitacle et de climatisation, même si vous n’avez pas les outils pour la recharge. Si vous voulez recharger votre climatisation vous-même, vous aurez besoin d’un kit de recharge de climatisation automobile, d’une boîte à outils, et d’équipement de protection individuelle lunettes de protection comprises. Suivez ensuite les étapes suivantes i Vissez les embouts du tuyau flexible au manomètre de la climatisation s’ ils n’y sont pas déjà Raccordez les tuyaux compris dans le kit de recharge au flexible et à la bouteille de fluide Mettez le contact sur votre voiture et allumez la Munissez-vous du connecteur du kit de recharge et raccordez-le à la vanne basse pression de la La canette de fluide est scellée et doit être percée. Tournez le robinet sur le raccord au maximum, jusqu’à ce que l’aiguille à l’intérieur perce la Inversez la bouteille de réfrigérant et ouvrez le robinet. Surveillez la pression sur le manomètre, la recharge de la climatisation est terminée lorsque la pression indiquée atteint entre 25 et 45 Laissez la climatisation tourner quelques minutes et vérifiez son bon fonctionnement, autant en température qu’en puissance. Si besoin, continuez la charge en fréon. Une fois la climatisation rechargée, éteignez la climatisation et débranchez la Débranchez le raccord du système et rebouchez la vanne basse pression. S’il reste du fluide dans la bouteille, entreposez-la dans un lieu sec, aéré et sûr, sans débrancher le tuyau. Vous pouvez changer le filtre d’habitacle pendant cette procédure, il est conseillé de le remplacer tous les ans ou tous les 10 à 15 000 km. Si votre climatisation demande des recharges plus fréquemment que prévu, il est possible que vous ayez affaire à une fuite. Contactez un professionnel pour faire contrôler votre système. Si votre système souffle toujours une odeur désagréable, jetez un œil à notre article Comment se débarrasser d’une odeur désagréable dans votre voiture. Un mécano souriant expérimenté apparaissant dans de nombreux tutos AUTODOC Ne se sépare jamais de ses lunettes conduit une BMW X5 E53 Rêve de recevoir le trophée or Youtube du million d'abonnés
Dans cet article je vais vous présenter mon premier montage. Mon premier montage c’est l’installation d’un groupe de condensation avec un compresseur ouvert. Cet article sur mon premier montage sera composé de 3 parties La partie fluide tuyauterie. La partie électrique. La mise en service. Et je vais commencer par la partie fluide – tuyauterie. Avertissement – Avertissement -Avertissement Ce document n’est qu’une aide, un support pour les révisions des bases des sujets qu’ils traitent. Il peut y avoir des erreurs et des inexactitudes, gardez toujours ça en tête. Si vous voulez signaler des erreurs ou apporter des précisions, vous pouvez laisser un commentaire en bas de l’article. Qr_CODE VIDÉO YOUTUBE Cet article contient 64 illustrations. Sommaire 0 Introduction. 1 Présentation du matériel. Le groupe de condensation avec compresseur ouvert. Le Filtre déshydrateur. Le voyant liquide. Le détendeur thermostatique à égalisation interne. L’évaporateur. Je contrôle l’étanchéité du matériel. 2 Présentation de l’outillage utilisé. Le chalumeau. La cintreuse. Le coupe-tube. L’ébavureur. La dudgeonnière. La clé à cliquet pour manipuler les vannes de service. 3 Le montage du cuivre. Quelques règles de base. Le modèle de référence. La présentation du circuit frigorifique à réaliser. La tuyauterie HP. La tuyauterie BP. Le montage avant le brasage. 4 Le brasage. C’est quoi le brasage ou la brasure ? Le métal d’apport. Le décapant. Mes premiers brasages. 5 La mise sous épreuve de l’installation à l’azote et le contrôle d’étanchéité. La recherche de fuite. Le tirage au vide. 6 Conclusion. 0 Introduction. L’objectif de ce premier montage est de monter un groupe de condensation ouvert avec 1 filtre déshydrateur, 1 voyant liquide et 1 évaporateur dans une chambre froide positive et de faire un câblage de base pour contrôler l’installation. Ça sera la première fois que je suis amener à travailler le cuivre et à braser. 1 Présentation du matériel. Le groupe de condensation avec compresseur ouvert. Un groupe de condensation est un ensemble qui comprend Un compresseur. Une bouteille liquide. Un condenseur. Des vannes de service. Ici le groupe de condensation a un compresseur ouvert de Bitzer. Il existe 3 types de compresseur en froid commercial Le compresseur ouvert. Le compresseur semi-hermétique. Le compresseur hermétique. Un compresseur ouvert c’est un compresseur dont le moteur d’entraînement est séparé du compresseur. Voici une série de photo du groupe de condensation à compresseur ouvert que je vais monter. Le groupe de condensation vue de face. Le groupe de condensation vue de dessus. Le condenseur et sa bouteille. Le groupe de condensation vue d’un coté. On peut y voir à gauche la vanne de service HP avec une prise manométrique et sur la droite on peut y voir la vanne de service BP avec un T fixé sur la voie manométrique. C’est sur ce T que je raccorderais mon pressostat BP sécurité à réarmement automatique. Le groupe de condensation vue de l’autre coté. Le compresseur ouvert. On peut y voir la vanne de service HP avec et sa voie manométrique. Sur le coté on peut voir sur le haut du compresseur une prise de raccordement avec un bouchon, c’est là que je raccorderais mon pressostat HP sécurité à réarmement automatique. Un zoom sur la vanne de service BP sur le compresseur. Un zoom sur la vanne de service HP sur le compresseur et de sa poulie d’entraînement. Un zoom de la vanne de service HP sur la bouteille liquide. La plaque du groupe de condensation Bitzer. La plaque du compresseur ouvert. La plaque du moteur. Pour plus de donnée technique voici la page du catalogue “LeFroidPecomark” donnée technique du compresseur-fichier pdf Le Filtre déshydrateur. Pour faire le circuit frigorifique, je vais utiliser un vieux filtre déshydrateur qui va me servir de gabarit. Le filtre sera fileté, j’arriverais dessus avec un dudgeon. Le voyant liquide. Le voyant liquide sera fileté et sera donc raccordé avec des dudgeons. Le détendeur thermostatique à égalisation interne. Voici le détendeur thermostatique que je vais installer. On peut voir sur cette photo le détendeur démonté. Le bas de la cartouche. Le haut de la cartouche. C’est là que ce fait la détende. L’évaporateur. L’évaporateur que je vais raccorder sera un évaporateur pour faire du froid positif dans une chambre froide. Cet évaporateur sera raccordé par des dudgeons. Je contrôle l’étanchéité du matériel. Lorsque j’ai réceptionné mon matériel la première chose que je dois faire c’est de contrôler l’étanchéité du matériel. Il ne sert à rien de monter un appareil fuyard. Pendant le transport, la livraison le matériel a pu être endommagé, il faut s’assurer de l’étanchéité du groupe de condensation et de l’évaporateur. Le contrôle du groupe de condensation. La procédure du contrôle d’étanchéité est la même dans la partie 5 de l’article 5 La mise sous épreuve de l’installation à l’azote et le contrôle d’étanchéité. L’évaporateur. La procédure du contrôle d’étanchéité est la même dans la partie 5 de l’article 5 La mise sous épreuve de l’installation à l’azote et le contrôle d’étanchéité. 2 Présentation de l’outillage utilisé. Voilà les outils de base du frigoriste pour effectuer le montage du circuit frigorifique. Le chalumeau Le chalumeau est un outil dangereux qui demande de respecter des règles de sécurité stricte. C’est avec le chalumeau que l’on brase. On règle l’acétylène à bar et l’oxygène à bar. Un poste OA poste oxyacétylénique avec ses deux bouteilles acétylène et oxygène et leurs détendeurs spécifiques. Le chalumeau. L’allume chalumeau. La cintreuse. Pour faire cette installation je vais utiliser une cintreuse 1/2″ et 1/4″. La cintreuse permet de faire des angles à 90° très propres qui respectent le rayon de cintrage. L’utilisation de la cintreuse est assez simple. Je travaille d’axe à axe. Cintreuse 1/2″ Cintreuse 1/4″ Le coupe-tube. Lorsque l’on coupe un tube de cuivre, pour faire une coupe propre, il faut utiliser un coupe-tube. C’est obligatoire pour pouvoir faire des dudgeons. L’ébavureur. L’ébavureur sert à enlever la bavure du tube lorsqu’il a été coupé. Une bavure. L’ébavureur. Le couteau d’électricien. La dudgeonnière. La dudgeonnière sert à faire des dudgeons. On fait des dudgeons sur les tuyaux en cuivre lorsque l’on veut pouvoir démonter les éléments a posteriori, par exemple pour pouvoir changer un filtre déshydrateur sans avoir besoin de débraser.. La dugeonnière à l’action. Les mors de la dudgeonnière. Le coffret de la dudgeonniére. La clé à cliquet pour manipuler les vannes de service. On manipule les vanne de service avec cette clé à cliquet en pouce, jamais avec la clé à molette. 3 Le montage du cuivre. Lorsque l’on fait le montage, on commence par le travail du cuivre et la pose des tuyaux. On fait d’abord la partie fluide. La partie électrique est faite après. Car le contrôle d’étanchéité du circuit frigorifique le mettre sous épreuve de pression d’azote pendant 24h et le tirage au vide sont des opérations très longues. Quelques règles de base. Sur cette installation je vais travailler avec du cuivre recuit et de qualité frigorifique. Quelques règles de base pour un frigoriste Lorsque l’on travaille le cuivre il faut faire en sorte qu’aucun corps étranger ne rentre dans la canalisation c’est pour cela qu’il faut travailler proprement et il faut limiter au maximum l’entrée de l’humidité dans les tuyaux. C’est pour cela que les couronnes de cuivre frigorifique sont toujours bouchées. Et lorsqu’on a un tube de cuivre à l’air libre, on le bouche avec du scotch. On ne coupe jamais un tube avec une scie à métaux, mais on utilise un coupe-tube. On ébavure ces tubes et lorsque l’on fait l’ébavurage c’est toujours le tube à l’envers pour éviter que de la limaille ne tombe dedans. Les emboîtures sont interdites, on met des raccords à braser. Dans les règles de l’art on brase sous flux d’azote dans le circuit pour éviter que la calamine se forme dans le circuit frigorifique, car s’il n’y plus d’oxygène dans le circuit il ne peut y avoir d’oxydation. Car la calamine produite peut boucher ou augmenter les pertes de charge dans le filtre du détendeur, boucher ou augmenter les pertes de charge dans le filtre déshydrateur. Ce qui aura pour conséquence la panne de la prétende ou un flash gaz dans la canalisation un changement d’état du fluide. La calamine, c’est un oxyde produit à la surface des pièces métalliques soumises à des hautes températures. Le serrage d’un raccord d’un dudgeon se fait toujours avec 2 clés, sinon lorsque l’on force on vrille le tube qui n’est pas tenu par la deuxième clé et on peut très vite casser quelque chose. C’est pour ça qu’il faut utiliser une clé pour tenir le tube, mais ça peut être le pressostat, le voyant liquide, le filtre déshydrateur, le détendeur, l’électrovanne liquide. Ces différents appareils peuvent être tenus fermement avec une clé plate. Le modèle de référence. N’ayant jamais travaillé le cuivre, j’ai commencé par le plus simple la partie électrique et j’ai attendu qu’un collègue installateur thermique et sanitaire plombier fasse son montage pour voir un peu le résultat final pour me donner une idée du produit fini. Vidéo du modèle de référence Voici son montage qui va me servir de référent. Vue 1 on peut y voir la boucle sur la BP, c’est propre, les cintrages sont propres. Vue 2 On peut voir le circuit HP , c’est propre, la ligne liquide touche le retour BP pour améliorer le sous-refroidissement total. Vue 3 On voit bien les 2 tuyaux BP et HP qui se touchent, c’est propre. Vue 4 On peut voir le voyant liquide et la boucle en sortie du filtre déshydrateur. Vue 5 On peut voir qu’il fait une boucle sur la ligne liquide avant d’entrer dans le détendeur thermostatique. La présentation du circuit frigorifique à réaliser. Le Plan de Circulation des Fluides. SCHEMA – SCHEMA – SCHEMA – SCHEMA – SCHEMA Sur ce premier montage, on a Un groupe de condensation compresseur ouvert, une bouteille liquide, 3 vannes de service. Un filtre déshydrateur. Un voyant liquide. Un évaporateur pour faire du froid positif. Il n’y a pas d’électrovanne sur la ligne liquide. L’électrovanne sur la ligne liquide sera rajoutée ultérieurement sur le montage. L’exercice à pour but de nous faire travailler le cuivre en faisant des cintrages avec la cintreuse et des boucles de cuivre avec des gabarits. C’est pour cela qu’il y a beaucoup de boucles. La partie cuivre doit être la plus esthétique possible. On peut remarquer qu’il y a une boucle cuivre sur la BP juste au-dessus du groupe de condensation. D’un point de vue maintenance c’est complètement stupide, car cette boucle empêche de retirer le carter de protection de la courroie de transmission qu’il y a entre le moteur électrique et le compresseur. Ce qui signifie que si j veux faire un contrôle de tension de courroie , ou si je veux changer la courroie, comme la boucle gène, je suis obligé de vider l’installation de son fluide frigorigène et de débrancher la BP, et refaire tout le travaille de contrôle d’étanchéité et de tirage au vide. L’objectif ici est de travailler le cuivre c’est pour ça qu’il y a cette boucle. Dans une installation réelle, il n’y aurait pas de boucle juste au-dessus du carter de la courroie de transmission. C’est logique. Voici le groupe de condensation que je vais raccorder. fluide et électrique Un des objectifs lorsque l’on monte le circuit fluidique d’une installation frigorifique c’est de faire le moins de raccords, le moins de soudure car c’est un risque de fuite. Dans cette installation il y a 3 brasages à effectuer Le brasage du cuivre 1/4″ sur le tuyau qui sort de la vanne de service de la bouteille liquide. Le brasage du cuivre 1/2″ sur le tuyau qui sort de la vanne de service de la BP. Le brasage du cuivre 1/4″ sur le tuyau qui sort du détendeur thermostatique. Tout le reste sera raccordé avec des dudgeons. Sur cette installation on brase avec du métal d’apport qui contient de l’argent. La grande difficulté dans ce montage, c’est de faire d’un seul tenant la tuyauterie BP, à la cote, et en faisant une boucle et des cintrages propres. Je vais d’abord commencer par la HP. Mais avant je vais dessouder le tuyau HP qui rentre dans la réduction du tuyau qui va dans la vanne de service HP. Et je vais dessouder le tuyau BP qui rentre dans la réduction qui va dans la vanne de service BP. Pour me faciliter la prise de cote, étant débutant je me simplifie les choses. Mais avant de dessouder je vais mettre en sécurité l’installation pour éviter l’ACCIDENT au dessoudage. Il faut savoir que lorsque l’on reçoit un compresseur neuf, ou lorsqu’on le stocke, le compresseur a été tiré au vide pour chasser l’humidité et il est mis sous pression d’azote. Le compresseur est sous pression d’azote pour le protéger et le conserver ce compresseur est sous 10 bars d’azote. Parce que l’humidité c’est à dire l’eau , lorsqu’elle se mélange avec du fluide frigorigène et avec l’huile spécifique à ce type de machine, ça produit de l’acide. Avant de dessouder, je dois mettre à la pression atmosphérique ces 2 tuyaux et les laisser ouverts. Pour cela je vais mettre en cale avant siège avant mes 2 vannes de services HP bouteille liquide et BP sur le compresseur, pour laisser l’azote dans le groupe de condensation. Après je vais prendre mon coupe-tube pour ouvrir ces 2 tuyaux. Je les coupe gentiment. Le gaz sous pression entre la vanne de service et le haut du tube s’échappe. Après je protège, j’entoure la vanne de service avec un chiffon mouillé. On met un chiffon mouillé sur l’organe à protéger. Tant que le chiffon sera mouillé, la température de la pièce ne pourra pas dépasser les 100°C. La chaleur se propage très bien sur le cuivre par conduction. Note Si j’avais été plus près des vannes de service, j’aurais mis à l’air libre le groupe de condensation pour éviter tout problème. J’ai un collègue qui est intervenu sur sa machine sans la mettre en sécurité, en chauffant le tube , la pression à augmenter et à fait explosé la soudure , dans son malheur il a eu de la chance, il n’avait pas la tête dans la ligne de tir du tube. C’est comme en électricité avant de mettre les mains dans une armoire pour débrancher ou brancher des conducteurs on contrôle qu’il n’y a plus de tension dans l’armoire, et bien lorsque l’on pointe un chalumeau sur un tube, une tuyauterie on s’assure qu’une des extrémités est à l’air libre pour qu’il ne soit plus sous pression. La tuyauterie HP. Je commence par le circuit HP, car il est plus facile à faire, et pour se faire la main il vaut mieux commencer par le plus simple. C’est du 1/4″. Les longueurs ne sont pas longues et donc faciles à travailler.. 1 longueur de la vanne de service bouteille liquide vers le filtre déshydrateur. 1 longueur du déshydrateur vers le voyant liquide. 1 Longueur du voyant liquide vers le détendeur thermostatique c’est la plus compliquée à faire sur la HP sur ce montage. La première chose à faire c’est de faire le métré du circuit. Ne pas oublier de prendre en compte les boucles et de laisser un peu de moues une marge de sécurité. On peut voir sur cette photo des traits noir sur le cuivre, ce sont mes cotes. J’ai fait mon circuit HP à la cote c’est-à -dire qu’avec mon mètre je faisais un relevé d’axe à axe, je reporté cette cote sur mon tube et avec ma cintreuse 1/4″ je faisais le cintrage. Sur cette photo la partie HP groupe de condensation est fini, les dudgeons sont serré à la main, j’ai utilisé un filtre déshydrateur usagé pour me servir de gabarit pour faire ma tuyauterie. Je mettrai le filtre déshydrateur neuf qu’a la fin, juste avant le premier tirage au vide. le tube est posé sur la réduction HP en attente de soudure. Tout le brasage sera fait à la fin. Au niveau du filtre déshydrateur j’ai fait une boucle. Cette boucle sert en cas de changement de filtre déshydrateur par un plus grand. Pour faire cette boucle j’ai utilisé un gabarit à géométrie variable. Note j’écrirai quelques lignes sur l’utilisation de la cintreuse. Au niveau du détendeur. J’ai débrasé l’ancien tuyau 1/4 de pouce pour mettre le mien. J’avais pour objectif de faire une boucle avant de rentrer dans le détendeur, mais il me manque une dizaine de centimètres pour pouvoir la faire correctement. Je me suis trompé dans le métré. Je n’ai pas pris assez long. Le bulbe du détendeur est solidement attaché à la tuyauterie en sortie évaporateur. Pour une meilleur mesure de la surchauffe, il faut isoler thermiquement le bulbe du détendeur thermostatique. La tuyauterie BP. Le circuit BP est en 1/2″. L’objectif est de le faire en un seul tenant, car moins il y a de soudure / raccord moins il y a un risque de fuite surtout lorsqu’on débute dans l’art du brasage, les premiers brasages sont de qualité médiocre. Voilà la pièce une fois finie. J’ai utilisé un gabarit pour pouvoir faire cette jolie boucle. Et voici le gabarit. Le dudgeon et son écrou du coté du détendeur. Je remarque sur mes dudgeons que lorsque je les ébavure j’appuie trop fort avec l’ébavureur ce qui fait que j’arrache de la matière. Ce qui donne cet aspect. L’objectif de l’ébavurage est d’enlever la bavure qui se forme lorsque l’on coupe le tube. Sur ce circuit le point délicat, c’est de faire le dudgeon sur la BP coté détendeur. Je n’ai presque pas de jeu lorsque les tuyauteries sont attachées. Si le tuyau est trop long, je ne pourrais pas me raccorder sur l’évaporateur. Si le tuyau est trop court, je ne pourrais pas me raccorder sur l’évaporateur, car sinon ça m’oblige à casser les colliers et côté esthétisme ce n’est pas ça. Si je rate le dudgeon, je devrais le coupé pour le refaire et mon tuyau sera trop court. Pour faire ce dudgeon critique en 1/2″ j’ai pris une chute 1/2″ et j’ai fait une série de dudgeon, des que j’en ai eu 2 d’affilés de bon , j’ai fait le dudgeon sur la tuyauterie, pas le droit à l’erreur. Voilà ce que ça donne en position. Le montage avant le brasage. Le façonnage de la tuyauterie cuivre est fini, je la mets en position pour le brasage. Une autre vue de l’installation, j’ai une légère contre-pente ce qui n’est pas super pour le retour d’huile vers le compresseur. Pour raccorder les pressostats HP et BP je vais utiliser du 1/4″ mais aussi du capillaire. Lorsque l’on brase un capillaire dans un tuyau 1/4″ il faut entrer le capillaire d’au moins 2 centimètres dans le tuyau 1/4″ car lorsque la brasure fond et se propage par capillarité, elle peut boucher le capillaire. Dans ce montage j’utilise un capillaire pour faire une boucle et pour m’entraîner à travailler le capillaire. Il faut savoir que l’on ne coupe pas un capillaire à la pince coupante sinon on l’écrase, il faut faire une entaille tout le tour du capillaire avec un couteau. Pour faire ça, j’ai utilisé un coteau d’électricien. Après il faut prendre le capillaire et faire un mouvement de va-et-vient pour le couper. Sur cette photo on peut voir le tube 1/4″ et le capillaire qui forme une boucle. Cette tuyauterie servira à raccorder mon pressostat HP sécurité. Lorsque le capillaire est brasé, il faut le contrôler sous azote pour s’assurer que le capillaire n’est pas bouché avant le montage sur l’installation. 4 Le brasage. Dans les règles de l’art on brase les tuyauteries sous flux d’azote pour chasser l’oxygène des canalisations. Pour ce premier montage, je n’ai pas brasé sous flux d’azote. C’est quoi le brasage ou la brasure ? Avec un poste à souder oxyacétylénique poste OA on peut effectuer de la soudure. du soudo-brasage ou soudo-brasure. du brasage ou brasure. D’après l’ABC du froid de Robert THERVILLE La soudure ou soudage autogéne est l’assemblage de deux pièces de même nature par fusion intime de la partie des pièces à assembler, avec ou sans métal d’apport de même composition. Le soudo-brasage ou soudo-brasure est l’assemblage de deux pièces de même ou de nature différente sans fusion de la partie des pièces à assembler mais par “mouillage” d’un métal d’apport plus ou moins pâteux. Par exemple “souder à la jaune un piquage” Le brasage ou la brasure est l’assemblage de deux pièces de même nature exemple cuivre / cuivre ou de nature différente exemple cuivre / laiton sans fusion de la partie des pièces à assembler mais par “mouillage” capillaire d’un métal d’apport liquéfié. Pour le brasage le dard du chalumeau est éloigné, la chauffe se fait avec le panache de la flamme. Définition du” mouillage “ C’est la faculté de l’alliage d’apport en fusion de s’étaler sur la surface d’un corps. Définition de “la capillarité” C’est la pénétration de l’alliage d’apport en fusion entre les surfaces à assembler. Note sur le chalumeau La flamme du chalumeau est composée de 4 zone d’un dard. d’une zone de combustion. d’une zone réductrice. d’un panache c’est le volume occupé par le gaz brulé appelé aussi la zone de plasma neutre. La température à la pointe du dard est aux environs de 3100°C. On peut obtenir 3 types de combustions 3types de flammes la flamme neutre normale ou réductrice c’est la combustion stœchiométrique, le débit volumique acétylène = le débit volumique d’oxygène. La flamme carburante le débit volumique acétylène est supérieur au débit volumique. Note Sur un brûleur gaz fonctionnent au gaz naturel CH4, ce type de flamme produit du CO à mort, elle est de couleur jaune / orange et la flamme est très longue, c’est une combustion incomplète réductrice. La flamme oxydante quand le volume d’oxygène est supérieur au volume d’acétylène. Note Sur un brûleur gaz fonctionnent au gaz naturel CH4, ça serait une combustion oxydante. La buse au bout du chalumeau peut se changer, car l’orifice est calibré pour un débit nominal, plus la pièce est grosse, plus il faut du débit, plus la buse doit être grande pour fournir la bonne puissance thermique. Le métal d’apport. Je vais braser cuivre / cuivre avec de la brasure Castolin 800. On remarque la couleur spécifique de la baguette, couleur argent. D’après la documentation Castolin, cette baguette, ce métal d’apport est un alliage cupro-phosphore. Cet alliage de brasage est autodécapants pour une brasure cuivre / cuivre. C’est un alliage polyvalent destiné aux assemblages capillaires et aux piquages de pièces en métaux cuivreux. La fusion est sans bouillonnement. La baguette Castolin 800 contiendrait 2% d’argent Ag, de phosphore P et de cuivre Cu. Son intervalle de fusion Le solidus est à 650°C et le liquidus est 820°C. En lisant cette documentation j’ai découvert 2 mots inconnus le solidus et le liquidus. Qu’est ce que c’est le solidus et le liquidus ? D’après wikipédia, on définit le solidus au-dessus de la courbe verte, le produit est entièrement liquide, le liquidus définit la composition du liquide qui est à l’équilibr avec un solide à une température donnée. le solidus en-dessous de la courbe rouge, tout le produit est solide, le solidus définit la composition d’un solide qui est en équilibre avec un liquide à une température donnée. Entre le liquidus et le solidus, il y a un mélange solide liquide. ça me fait penser à la température de bulle point bulle et à la température de rosée point rosée. Pourquoi souder avec du métal d’apport qui contient de l’argent ? D’après la documentation technique Castolin, les alliages de brasage à haute teneur en argent présentent de nombreux avantages La fluidité des métaux d’apport facilite les opérations de brasage. La température de travail avec ces alliages est inférieure à 650°C, ceci signifie un apport calorifique réduit. Le grossissement des grains lors d’un recuit faisant diminuer les caractéristiques mécaniques des métaux, on essaiera toujours de limiter la chauffe. Une brasure à haute teneur en argent permet de peu affecter les pièces à assembler une chauffe excessive du cuivre le fragilise et le rendrait poreux et donc fuyard avec les nouveaux fluides frigorigènes. La ductilité des alliages d’apport permet une meilleure tenue des assemblages brasés en service tenue aux vibrations, bridage, traction, fatigue…. La ductilité c’est la propriété d’un matériau de se laisser déformer facilement, en particulier, propriété d’un métal de se laisser étirer facilement. La diminution des temps de chauffe, d’exécution du joint, de nettoyage des résidus obtenus en utilisant ces alliages réduit notablement les coûts de main-d’œuvre et d’énergie. L’aspect du joint brasé est bien plus esthétique ça c’est quand on maîtrise. Voici la baguette que je vais utiliser. D’après le catalogue de Castolin il y aurait 22 alliages cupro-phosphore différents. La question que je me pose , pourquoi prendre de la 800 et pas de la 801 ? À part le prix des baguettes, car les baguettes argents coûtent cher. Voici une illustration de la documentation Castolin qui donne une idée des températures de chauffe et des différentes utilisations possible des baguettes et quelques conseils dans la préparation. Le décapant. Pour me faire la main je vais utiliser quand même du décapant, même si ce n’est pas nécessaire pour du brasage cuivre / cuivre avec ce type de baguette. Je vais utiliser du décapant Castolin 1802, ce décapant est sous forme de poudre blanche. D’après la documentation ce décapant est utilisé pour du brasage capillaire à l’argent, sa température de travail est comprise entre 500 et 800°C, c’est un produit corrosif. Son domaine d’applications, acier, acier inoxydables, cuivreux. D’après la documentation Castolin il n’y pas de décapant universel, ça veut dire que pour chaque application un décapant spécifique. Le choix du décapant est fonction de L’alliage d’apport utilisé brasage fort / brasage tendre / soudo-brasage. La composition chimique des pièces à assembler. Le temps de chauffe nécessaire. Le rôle des flux décapants Protègent le métal de l’oxydation et réduisent les oxydes pendant le chauffage. Facilitent le mouillage. Indiquent la température de liaison température minimale à laquelle doit être porté le support pour obtenir le mouillage avec le métal d’apport liquide. Quand le décapant est en ébullition, ça veut dire qu’on est dans la zone de travail pour commencer à mettre la brasure. Lorsque le brasage est terminé, les résidus de décapants doivent être éliminés par lavage ou brossage, car le décapant va attaquer la brasure et donc la fragiliser. J’ai pu lire dans certains livres qu’il était conseillé après le nettoyage du décapant de la brasure de la vernir pour la protéger définitivement des agressions extérieures. Mes premiers brasages. Faire un brasage debout sur un bout de tube coincé dans un étau pour s’entraîner c’est une chose, le faire sur la vraie pièce en position c’est une autre chose. Tous les brasages que j’ai effectués sur l’installation sont de qualité médiocre, j’ai pas encore le coup de main La HP est moche et en plus j’ai du reprendre le brasage j’avais une fuite, manque de brasure à l’arrière. Le brasage du 1/4″ sur le détendeur n’est pas terrible, on voit une grosse goutte de brasure. Le brasage de la BP est très moche. Lorsque l’on est débutant, ce n’est pas évident de reprendre un brasage, sans faire fondre toute la brasure, sans trop chauffer le cuivre. Mes brasages ne sont pas terribles, car la flamme m’éblouit, j’ai du mal à voir la fusion du métal d’apport ce qui n’est pas l’idéal pour réussir à contrôler la fonte de sa brasure. Je ne sais pas comment fond les gens qui brasent sans lunettes. Sur les chantiers les plombiers brasent sans lunettes. La prochaine fois je prendrai des lunettes de brasage avec la teinte 5, j’y verrai plus clair. Voilà une fois que le brasage est terminé, tout le circuit fluidique est fini. Il faut maintenant remplacer le filtre déshydrateur gabarit par le filtre déshydrateur neuf, serrer tous les dudgeons, tirer au vide et mettre sous pression d’azote pour contrôler l’étanchéité du circuit. Voici le circuit fluidique fini. Vue 1 Pour une première , c’est assez esthétique. Vue 2 Grâce à ma boucle, j’ai pu récupérer une erreur de métrée de 10 cm sur la ligne liquide, car au lieu de reporter 93 cm j’ai reporté 83 cm et j’ai fait le coude on ne le voit pas sur la photo qui va vers le détendeur 10cm trop tôt. La vidéo de l’installation finie Vue 3 La boucle et les cintrages sous un autre angle. Lorsque l’on brase un capillaire, dans un tuyau en 1/4″. Il faut entrer le capillaire de 2 cm à l’intérieur du tube 1/4″. Et après il faut vérifier sous azote que le capillaire n’est pas boucher car par capillarité, si le capillaire n’est pas assez enfoncé, le métal d’apport peut le boucher. Vue de mon capillaire sur le pressostat HP. Vue de mon capillaire sur le pressostat BP 5 La mise sous épreuve de l’installation à l’azote et le contrôle d’étanchéité. La recherche de fuite. Pour faire la recherche de fuite je vais utiliser, un spray, une sorte de mille bulle que je vais pulvériser à chaque brasure, à chaque dudgeon, tous les endroits susceptible de fuir. Je raccorde mon manifold 2 voies sur les prises manométriques des vannes de service HP et BP au niveau du compresseur. Je les mets en position de lecture, et la vanne de service de la bouteille liquide je la mets en cale arrière. L’azote sous pression qui était contenu dans le groupe de récupération se libère. Je l’évacue par le flexible de service du manifold. Dès que je n’ai plus de pression dans le circuit , je branche ma pompe à vide. Lorsque j’ai mis en route ma pompe à vide j’ai très vite vu que je n’arrivai pas à descendre à un niveau de vide correct. J’avais une fuite, une grosse fuite sur le circuit. Donc pour faire ma recherche de fuite avec le mille bulles , j’ai débranché la pompe à vide et j’ai mis 10 bars d’azote dans la HP et la BP. Je n’ai pas eu besoin de mille bulles à cause du bruit de l’azote sous pression qui passait par la fuite. Le brasage du tube 1/4″ sur la HP n’était pas correcte, il manquait de la brasure à l’arrière de la soudure. Lorsque l’on brase, il faut toujours commencer par poser le métal d’apport à l’arrière et revenir vers l’avant, ça évite ce problème de débutant. Donc je vide l’installation de son azote, je laisse le circuit ouvert à l’air libre, pour pouvoir reprendre le brassage du raccord. Une fois le brasage terminé, j’attends que la brasure refroidisse et je remets en pression sous 10 bars d’azote et je fais ma recherche de fuite au mille bulles. À chaque soudure, à chaque dudgeon je mets du mille bulles. S’il y a une fuite, le produit mis sur la soudure ou le dudgeon fera une bulle. Sur cette photo j’ai une grosse fuite sur mon voyant liquide, dû à un mauvais serrage. On peut le voir ça fait plein de bulles. Ici c’est une fuite sur le dudgeon pressostat HP sécurité encore à cause d’un mauvais serrage. On peut voir la jolie bulle. Vidéo de la fuite Le couple de serrage est très important sur les dudgeons. C’est une des raisons qui explique qu’il faut régulièrement faire des recherches de fuite sur les installations frigorifiques, car les dudgeons avec les vibrations et les différentes dilatations chaud froid se desserrent avec le temps et crée des fuites ce sont des nids à fuite. Voilà une fois que j’ai contrôlé au mille bulles tous les points critiques. Je mets sous pression d’azote l’installation. Théoriquement le coté HP peut travailler jusqu’à 25 bars 25 bars avec du R404A ça fait une température de condensation Tk de 55°C. La pression maxi du groupe de condensation est inscrite sur la bouteille, elle est de 33 bars. Pour mon premier montage, je vais limiter la pression à 10 bars, car n’ayant pas d’électrovanne sur la ligne liquide la HP est en communication avec la BP par l’intermédiaire du détendeur thermostatique. Si j’avais eu une électrovanne sur la ligne liquide et un manodétendeur sur la bouteille d’azote adapté, j’aurais mis la pression du coté HP à 25 bars et sur le coté BP à 10 bars. L’azote que l’on utilise c’est de l’azote déshydrater ou azote anhydre anhydre ça signifie qui ne contient pas d’eau, utilisé spécialement pour les circuits frigorifiques, l’ azote U a une teneur en H2O<5ppm alors que lazote R a une teneur en H2O < 40 ppm pour plus d’information sur les différentes qualités d’azote, allez sur le site “d’Air Liquide” c’est un fabricant de gaz. J’ai mis mon circuit sous pression à 10 bars d’azote anhydre, je relève la température du milieu environnent et l’heure à laquelle j’ai mis sous pression. Je mets mes 2 vannes de service en cale arrière, pour contrôler l’étanchéité de mon manifold. Et j’attends 24 heures pour m’assurer de l’étanchéité parfaite du circuit. Après 4 jours, j’ai perdu de la pression du coté BP, mon manifold est fuyard ou j’ai mal serré le flexbile BP. On voit que je suis à bars au lieu de 10 bars. Il est très important de contrôler l’étanchéité de son manifold. Vidéo Froid-Contrôle de l’étanchéité du manifold Mon manifold est fuyard, j’ouvre les vannes de service, mon circuit frigorifique est étanche, je peux passer à l’étape suivante. C’est seulement à partir de ce moment-là que je valide le circuit et que je commence les procédures tirer au vide, casser le vide à l’azote pour pouvoir faire ma charge en fluide frigorigène. Le tirage au vide. 24h se sont passé, la pression n’a pas changé après application du facteur de correction suivant la température du milieu environnent équation des gaz parfaits voir l’article sur les brûleurs pour creuser la question BG01 Le calcul du débit gaz – TOP gaz – sur un brûleur et la vidéo YouTube le lien est dans cet article . Ça me montre que mon manifold et ses flexibles sont bien étanche, je mets mes 2 vannes de service en position de lecture, si les aiguilles n’ont pas bougé, ça signifie que l’installation est bien étanche. Vidéo contrôle étanchéité Maintenant Je vide l’installation de son azote, et je tire au vide. À quoi sert le tirage au vide ? Le tirage au vide sert à enlever les incondensables l’azote est un incondensable, il ne changera pas d’état dans le circuit et à supprimer l’humidité, l’eau dans le circuit frigorifique. L’eau liquide à 20°C passe à l’état vapeur sous une pression de mbar absolu, c’est pour ça que l’on tire au vide, à température ambiante on met en ébullition l’eau qui se transforme en vapeur et qui est évacuée à l’extérieur du circuit frigorifique par le biais de la pompe à vide. Leau à plusieurs conséquences néfaste pour le circuit Le fluide frigorigène au contact de l’humidité se transforme en acides. Ces acides détruisent tout. Lhuile utilisait dans les compresseurs frigorifiques est très hygroscopique, elle absorbe l’eau. L’eau présente dans le circuit peut congeler et réduire voir boucher la buse du détendeur voir la photo sur le détendeur, le trou est très petit. Le tirage au vide selon la taille de l’installation peut être très long., de 1 heure à 24 heures pour le premier tirage au vide. C’est pour ça que l’on commence par la tuyauterie, car lorsque la tuyauterie est tirée au vide et comme c’est très long on peut faire en attendant l’électricité de l’installation. Vidéo tirage au vide Lorsque le premier tirage au vide a été effectué, on casse le vide avec de l’azote anhydre. Cet azote est donc sec et va absorber l’humidité qui pourrait rester dans des points hauts du circuit. On retire au vide, sauf que cette fois-ci ça dure moins longtemps et on recasse le vide. Suivant les conditions de travail du chantier, chantier humide, mauvaise condition climatique on peut faire “tirage au vide – casser le vide” 3 fois. Une fois que le dernier tirage au vide est effectué, on peut passer à la phase mettre la charge en fluide frigorigène dans le circuit. Mais ça , ça sera dans la partie 3 – la mise en service. 6 Conclusion. J’ai fait la partie fluide en 1 journée, sans traîner. Ce premier montage me montre plusieurs choses Je dois améliorer ma technique de brasage. Je dois améliorer ma technique pour faire les dudgeons. Abonnez-vous au blog en haut à droite et à la chaîne YouTube pour être tenu au courant de la publication du prochain article et des prochaines vidéos. 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Depuis le 1er avril 2022, ce forum devient accessible uniquement en lecture. Voir ce message Il n'est plus possible de s'y inscrire, de s'y connecter, de poster de nouveaux messages ou d'accéder à la messagerie privée. Vous pouvez demander à supprimer votre compte ici. ecolami Contributeur d'Or 2011+2012 Messages 2521 Inscription 21/03/2011, 1409 Niveau d'étude / Domaine DUT CHIMIE Localisation Seine et Marne, France Contact Re Remplissage bouteille vide Message par ecolami » 19/09/2013, 1628 Bonsoir, L'Argon étant un gaz inerte la réponse dépend du compresseur et de la solidité de la bouteille de gaz. Il faut aussi un manomètre pour cette gamme de pression. Tri+traitement Produits chimiques 77 Seine et Marne. Retraité depuis Octobre 2015 chatelot16 Messages 325 Inscription 12/12/2011, 0604 Niveau d'étude / Domaine ingenieur Re Remplissage bouteille vide Message par chatelot16 » 05/10/2013, 2244 tu a raison d'essayer de remplir une bouteille vide ... remplir une bouteille pleine est beaucoup plus compliqué remplir une bouteille d'argon ? avec de l'argon venant de ou ? si c'est a partir d'une grosse bouteille a 200bar , il suffit d'un tuyaux avec les bon raccord et d'ouvrir les robinet si la bouteille a remplir est un modele 200bar elle ne sera pas remplie entierement car la pression dans la grosse bouteille aura baissé si c'est un bouteille prevu pour 60 bar tu sera peut etre mort si la bouteille explose ... il ne faut pas depasser la pression prevue autre probleme les petite bouteille a 60 n'ont pas de vrai robinet ... juste un petit clapet en plstique qui tombe a l'interieur de la bouteille quand elle est vide ... il faut devisser le raccord pour le remetre en place avant de remplir ... et je ne sait pas comment il font pour les remplir ???
Si vous désirez polir une surface en verre, la meilleure manière de procéder est de faire usage d’une sableuse. Elle est aussi utile pour le décapage des surfaces avant la pose de peinture. En vue de leur utilité, il vous est possible de vous en procurer un peu partout, mais cela peut vous coûter assez cher. La meilleure alternative serait donc d’en fabriquer une. Les éléments indispensables à la fabrication de votre sableuse maison Pour fabriquer votre sableuse, il vous faudra disposer d’un certain nombre d’éléments. L’avantage c’est que vous pouvez utiliser des produits issus de la récupération. Cela vous permettra de faire des économies. Parmi les éléments dont vous aurez besoin, vous avez Une bouteille de gaz il va de soi que votre bouteille doit être vide Une clé à molette pour démonter votre bouteille de gaz Des vans pour remplacer les pieds de votre bouteille de gaz Un tube galva Un tube de nettoyeur haute pression Des manchettes faites en acier Des clapets Une case ventilant en acier Une case ventilant femelle Un coude et un écrou dit prisonnier Un bouchon Préparer votre bouteille de gaz Pour fabriquer votre sableuse maison, il vous faudra suivre un certain nombre d’étapes. Il est important que vous soyez très attentif pour réussir du premier coup. Cependant, il faut savoir que cette réalisation est bien plus simple qu’il y parait. Ainsi, pour préparer votre bouteille de gaz, cela est relativement simple. Au prime abord, il vous faut vous assurer que cette dernière est bien vide. Si tel n’est pas le cas, il vous faudra la vider. Ensuite, il vous faudra prendre une clé à molette. Elle vous permettra de démonter votre bouteille de gaz. Mettez-y de l’eau. Cette dernière devra y rester pendant une journée. Elle permettra de vous débarrasser de tous les résidus de gaz qui s’y trouve encore. Se renseigner sur, Comment graisser un marteau perforateur ? Retirer les pieds de la bouteille de gaz Il vous faudra comme indiqué retirer les pieds de votre bouteille de gaz, de sorte à obtenir une bouteille bien droite. Ensuite, il vous faudra polir les endroits où les pieds se trouvaient, afin d’obtenir une surface propre et lisse. Pour cela, vous avez la possibilité d’utiliser une meuleuse. Une fois la surface lisse, il vous faudra placer une van de 15,21 au niveau de l’ouverture de votre bouteille. L’assemblage des autres éléments À présent, il vous faudra créer une ouverture au niveau de la tête de votre bouteille de gaz. Insérez-y la portion de galva 50/60, et munissez-vous du coude que vous souderez à côté. Il vous faudra ensuite ajouter trois autres vans. L’obtention de votre sableuse maison Il vous faudra finir de placer les composantes de votre sableuse maison. Pour cela, il vous faudra installer l’embout qui servira à recevoir le compresseur. Reliez les composants entre eux et soudez. Cela préviendra les fuites éventuelles. À présent, il vous faudra connecter le tube de nettoyeur haute pression à manchon. Refermez le tout avec un bouchon. Vous pouvez utiliser pour cela la poignée que vous avez eu à retirer sur votre bouteille de gaz. Pour toutes informations supplémentaire nous avons rédigé un guide d’achat complet à consulter Ici.
Apprenez à fabriquer un compresseur avec une bouteille de gaz recyclée Samedi 14 & dimanche 15 mai 2022 à l’Ecocentre Trégor >> Télécharger la fiche d’inscription > Télécharger la fiche d’inscription <<
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