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Jepartage avec vous un OUTIL (GRATUIT) qui a aidé et aide de nombreux élèves à surmonter les difficultés rencontrées en maths. Il permettra à votre enfant de progresser et de réussir quelque soit son niveau en mathématiques. Cette ressource est malheureusement très peu connue des mamans, si vous la connaissez, BRAVO, si ce n'est
Sadapter et s'ajuster pour aider les enfants à faire leurs devoirs. Dans cet ouvrage, Louise St-Pierre propose de placer l'enfant au coeur de ses apprentissages. Les stratégies gagnantes, affirme-t-elle, sont de mettre le cap sur la confiance, sur l'étonnement, sur le plaisir, puis d'ajouter de la couleur, de la bonne humeur et de l'énergie à l'heure des
Jai deux adolescents, un garçon qui est au lycée et une fille qui est au collège. Ma fille a toujours été motivée par elle-même et une excellente élève. Je n’ai jamais eu besoin de la harceler pour qu’elle fasse ses devoirs, et elle a toujours eu de bonnes notes et d’excellents commentaires de ses professeurs.
Dansce cas, accordez-lui une petite pause de cinq minutes au bout de 3/4 d'heure. Faites-le travailler 6 jours sur 7 : il faut quand même une organisation assez rigide, sinon on ne fait rien. Installez-vous avec lui au début, et lisez ensemble la règle qu'il va devoir revoir ce jour-là . Puis donnez-lui des exercices à faire.
Semotiver pour faire ses devoirs Même si vous aimez l'école, il peut être difficile de vous passionner pour vos devoirs. Comme n'importe quel
Mon Mari Va Sur Des Site De Rencontre. Comment obtenir qu’un adolescent ne laisse pas traîner ses affaires partout, ne passe pas des heures sur son ordinateur, prévienne quand il rentre du lycée ou ne se couche pas régulièrement à trois heures du matin, sans être en permanence sur son dos ? Ils sont à un âge où ils ne supportent pas qu’on leur dise quoi que ce soit », résume Sylvie, mère de deux enfants 18 et 15 ans. Ils nous font comprendre qu’on est des vieux, des nuls et qu’on n’y comprend rien. Il ne faut pas lâcher prise ». Leur ordonner quelque chose est improductif. Il faut employer les formes, sans être trop brutal et on n’a pas le droit d’être impatient !, observe Anne, mère de deux filles 13 et 16 ans. Elles nous poussent à bout’’, je n’ai jamais eu à utiliser cette expression quand elles étaient enfants, alors que les ados ne nous lâchent pas, comme si elles cherchaient la sanction. Avec mon mari, ça tourne vite au clash, il peut être très blessant, ce qui ne fait qu’enkyster le problème… Moi, j’essaie de très fatiguant. »Exercer son autorité sur un adolescent n’est pas facile. C’est le motif le plus fréquent des plaintes et des questions des parents, observe le pédopsychiatre Stéphane Clerget, auteur d’un Guide de l’ado à l’usage des parents comment s’en faire obéir ? Qu’est-on en droit d’exiger d’eux ? Et surtout, est-on légitime, quand on pose ces limites ou ces exigences-là ? »Des parents souvent déstabilisésL’autorité ne va plus de soi, se partage désormais entre le père et la mère, se nourrit de négociations permanentes. Les parents ne savent plus comment poser des limites ou n’osent pas le faire. Ils se sentent encore plus démunis face à des adolescents qui font vaciller leurs certitudes. Il est néanmoins normal » qu’ils bousculent un peu leurs parents. Les comportements d’opposition qu’ils avaient à 3-4 ans ressurgissent à la puberté, rappelle Stéphane Clerget. Ils remettent en question le sens des règles, des lois, et la légitimité des parents face aux demandes de liberté qu’ils expriment. Ou font preuve d’une certaine indolence, d’une résistance passive, qui correspond à ce même désir d’émancipation, à cette volonté d’être regardé autrement que comme un enfant. »Les parents sont souvent déstabilisés face à leur enfant qui se transforme physiquement et moralement. Il n’est pas rare qu’il leur paraisse étranger », souligne Stéphane Clerget. Il réveille à leur insu leur propre adolescence, ce qui les fragilise. Il ne faut pas faire comme si rien ne s’était passé ; il faut marquer le coup, lui reconnaître de nouveaux droits et de nouveaux devoirs, lui laisser plus de liberté, mais aussi lui confier plus de responsabilités baby-sitting, courses pour toute la famille.... L’autorité, c’est d’abord autoriser, rappelle-t-il. Or les parents ont tendance à la fois à autonomiser précocement les enfants et à surprotéger leurs adolescents. On vit dans une société où ne veut plus prendre de risque. Les parents doivent faire la part entre leurs angoisses et les risques réels. »Les laisser aussi respirer un peuIl est nécessaire aussi de les laisser respirer un peu. Les parents sont paradoxalement à la fois absents et trop sur leur dos le reste du temps, poursuit le pédopsychiatre. Les relations ont tendance à devenir trop fusionnelles. Ce qui peut susciter des conflits, car les ados ont besoin de se décoller de leurs parents », trouver la bonne distance n’est pas toujours facile. Comme il n’est pas facile de trouver la juste autorité être souple sans être laxiste, éviter les pièges de l’autoritarisme, qui repose sur la force et l’humiliation ; mais aussi ceux de la séduction », contraire de l’ éducation », selon Daniel Marcelli. Plus les parents confondent autorité et pouvoir, plus l’adolescent va chercher à les pousser à bout et les provoquer. L’adolescent a le génie d’imposer ses positions à ses parents, quand il est mené par le bout du nez ou au contraire trop gâté. »La plupart des parents ont du mal à user de leur autorité sur leurs enfants, car ils ont peur de ne pas être aimés, observe Stéphane Clerget. C’est la génération de parents la plus dépendante de l’amour de ses enfants, dit-il. Ils misent tellement sur l’affection des ados, qu’ils les mettent en position de pouvoir, par le chantage affectif par exemple. »La bonne » autorité est celle qui contient l’adolescent, le protège, le rassure. Cette gangue protectrice se construit tout au long de l’enfance, comme le souligne le professeur Marcelli. Pour qu’un adolescent puisse accéder à une certaine autonomie, il est indispensable qu’il soit capable de se fixer lui-même des limites, parce qu’il a intériorisé certains interdits. Cette capacité à se donner des limites se révèle à l’adolescence, mais est le résultat de la manière dont il a été élevé enfant. Pour pouvoir contrôler ses pulsions pubertaires, il faut avoir été confronté à la frustration, mais aussi à des adultes capables de se frustrer eux-mêmes. »Définir certaines règles de viePour autant, un enfant bien éduqué ne fait pas nécessairement un adolescent facile. L’éducation contemporaine a pour objectif de former des individus épanouis, capables de négocier, d’exprimer leurs positions, l’a habitué à revendiquer, à discuter, il s’en sert. Un enfant bien éduqué devient donc un adolescent difficile à piloter ! »Mais négocier en permanence demande de l’énergie et du temps. Et quand les parents rentrent fatigués le soir, ils ont tendance à baisser les bras. Daniel Marcelli conseille donc de définir certaines règles de vie pour que tout ne soit pas en permanence sujet à discussion et de les réajuster régulièrement en fonction de l’âge et des besoins de l’adolescent l’argent de poche, les tâches à accomplir, le rythme des sorties, les heures de coucher…Et si l’adolescent continue à provoquer ses parents, ils sont en droit de prendre des sanctions », estime-t-il. À condition qu’elles ne soient pas prises sous l’impulsion de la colère. Car quand on est en colère, on a envie de faire mal à l’autre. Elles doivent être par ailleurs limitées dans l’espace et le temps supprimer une sortie ou l’utilisation de l’ordinateur pendant 48 heures par exemple. Mais priver de foot un jeune qui est passionné, c’est du sadisme ».Stéphane Clerget insiste également sur la nécessité d’être convaincu soi-même du bien-fondé et du sens des limites qu’on impose. Et de relativiser les sources de conflits qui se cristallisent trop souvent autour du travail scolaire. Car le désinvestissement scolaire de certains ados s’inscrit dans leur volonté de s’émanciper de leurs parents. On juge trop le bien-être des adolescents sur leurs qualités scolaires et, a contrario, quand ils sont en échec, les parents sont capables de leur dire des choses terribles ».Certes, éduquer un adolescent est un art d’équilibriste. C’est à la fois une question de savoir-faire, mais aussi de volonté de bien faire, que les comportements, c’est l’intention qui compte. Le rigide bienveillant n’a pas le même impact que le rigide sadique ; et le laxiste réfléchi que celui qui déprime ou s’en fiche. » Et les enfants, comme les adolescents, rassure-t-il, sentent très bien quand leurs parents agissent pour leur CHIFFRESSelon un sondage Ipsos pourEnfant magazineetFemme actuelle juillet 2011, 67 % des parents pensent que c’est le manque d’autorité » qui les caractérise le mieux et 73 % des non-parents.Le reste de l’enquête le confirme 76 % des personnes interrogées jugent les parents trop laxistes », 66 % trop copains », 61 % trop tolérants », et 81 % pas assez sévères » avec leur LIVRESParents, osez vous faire obéir !, Stéphane Clerget, Bernadette Costa-Prades, Éd. Albin Michel, 6,50 €Il est permis d’obéir, l’obéissance n’est pas la soumission,Daniel Marcelli, Éd. Albin Michel, 17 €Parents, osez dire non !,Patrick Delaroche, éd. Le Livre de poche, 5,50 €L’Autorité expliquée aux parents,Claude Halmos, entretien avec Hélène Mathieu, Éd. Nil, 18 €Guide de l’ado à l’usage des parents,docteur Stéphane Clerget, Éd. Calmann-Lévy, 306 p., 15 €Les Nouveaux Ados, comment vivre avec ?Marcel Rufo, Serge Hefez, Philippe Jeammet, Daniel Marcelli, Marc Valleur, Patrice Huerre, Éd. Bayard, 140 p., 14,50 €
En s’appuyant sur les éclairages apportés par la recherche, le livre Comment apprend-on? La recherche au service de la pratique édité par Hanna Dumont, David Istance et Francisco Benavides, fournit plusieurs astuces pour motiver les élèves en classe. Nous en déduisons des actions possibles pour l’enseignant. 1- Les élèves sont motivés s’ils se sentent capables de réaliser la tâche. Les élèves qui estiment avoir les qualités nécessaires pour réaliser la tâche demandée vont se lancer plus facilement dans l’activité, vont persévérer et ne pas craindre la difficulté. Des études ont montré que la perception des élèves de leur niveau diminue au fur et à mesure de la scolarité. Il peut donc être utile d’aider l’enfant à évaluer ses forces et faiblesses. Les classements, les notes qui permettent essentiellement de se comparer entre pairs ne permettent pas cette auto-évaluation. Actions possibles pour l’enseignant éviter les notes et les classements donner à l’élève des moyens de connaître ses forces et faiblesses l’aider à percevoir les sollicitations d’une tâche vis à vis de ces forces et faiblesses. encourager l’autonomie donner des exemples réels ou symboliques de dépassement de soi. 2 Les élèves sont motivés s’ils établissent un lien stable entre leurs actions-stratégies employées et les résultats. Le découragement nait de ce que Marin Seligman nomme l’impuissance acquise , c’est à dire la dégradation de l’image et de l’estime de soi. Cette impuissance est provoquée par tout ce qui nous fait douter sur nos capacités. Pour la contourner, il est nécessaire de recentrer l’attention de l’élève sur sur l’effort consenti ou à la méthode utilisée plutôt que sur sa personnalité. Faire un lien direct entre les actions et les échecs ou les réussites permet à l’élève de garder confiance en ses capacités et de se motiver à tenter de nouvelles méthodes pour réussir. Actions possibles pour l’enseignant Associer l’échec à une mauvaise stratégie et non aux capacités. N’émettre aucun jugement négatif sur les capacités de l’élève. Faire des retours précis sur le résultat feedback afin d’établir le rapport entre la stratégie employée et le résultat. 3 Les élèves sont motivés s’ils ont une vision claire de l’objectif. La motivation des élèves est augmentée si le sens et de l’utilité de l’apprentissage est clairement explicité. Nous pouvons distinguer deux sens à l’apprentissage le but de performance et le but de maîtrise. Le but de maitrise est le plus motivant car les efforts sont tournés vers le dépassement de soi, un progrès continu, lui même source de motivation intérieure. Les élèves qui sont quant à eux tournés vers la performance, sont motivés par la note source de motivation extérieure. La recherche de performance provoque stress, tricherie pour masquer les erreurs alors que la recherche de la maîtrise favorise les demandes d’aide, la gratification suite à l’effort. Actions possibles pour l’enseignant Organiser les tâches pour favoriser la collaboration entre les élèves Retirer tout classement et compétition dans l’organisation des tâches Faciliter l’auto-évaluation via le feedback voir astuce 2 4 Les élèves sont motivés s’ils ont des émotions positives. Les élèves ont des besoins de compétence, d’autonomie et d’appartenance. En satisfaisant ces trois besoins, les élèves ressentent des émotions positives ou agréables qui jouent un rôle déterminant dans les jugements et les performances. Actions possibles pour l’enseignant Repérer les émotions agréables Les 10 émotions positives qui nous donnent des super pouvoirs Proposer des apprentissages ludiques devinettes, jeux, exercices amusants et imaginatifs Encourager les élèves dans leurs efforts, valoriser leurs intentions individuelles Encourager un enfant avec des phrases positives Responsabiliser les élèves en leur confiant des tâches pour lesquelles ils se sentiront utiles et compétents Éviter la récompense qui n’est pas motivante sur le long terme. Elle bride la créativité, les efforts et amène les élèves dans un but de performance voir astuce 3 5 Les élèves sont motivés s’ils évitent les émotions négatives. L’anxiété, l’ennui, la honte, la colère, la déception et le désespoir provoquent des ruminations mentales qui inhibent la motivation de l’enfant. Ces émotions apparaissent quand les besoins de compétence, d’autonomie et d’appartenance ne sont pas satisfaits. Actions possibles pour l’enseignant Rappeler régulièrement aux élèves qu’ils ont le droit de tromper. Que l’erreur est même un devoir si nous voulons la bonne méthode pour réussir. Les erreurs font partie du processus d’apprentissage. Encourager l’entraide entre les élèves dans les deux sens Amener les élèves à réfléchir, s’exprimer sur leurs efforts et la méthode qu’ils ont employés. Le résultat est secondaire. L’exclusion, l’isolement, les moqueries, le jugement négatif étiquettes entrainent les ruminations mentales qui inhibent l’apprentissage et la motivation. La difficulté des tâches doit être adapté aux compétences des élèves. 6 Les élèves sont motivés s’ils se sentent capables d’agir sur l’intensité, la durée et l’expression de leurs émotions. Une émotion ressentie et exprimée libère des ressources cognitives pour l’apprentissage. Une émotion réprimée génère stress et frustration. Par contre, une colère non canalisée peut avoir des conséquences négatives sur le groupe classe. Il est donc nécessaire de mettre en place une stratégie de régulation des émotions pour utiliser leurs énergie ou les modifier si nécessaire. Actions possibles pour l’enseignant être attentif aux émotions des élèves leur fournir du vocabulaire pour les identifier et les exprimer 22 infos essentielles sur nos émotions enseigner la communication non violente Les 4 clés de la communication non violente Faire des exercices de pleine conscience en classe Faire des exercices d’auto-relaxation en classe 12 façons de se relaxer Permettre aux élèves de se mouvoir en classe 7 Les élèves sont motivés s’ils savent bien gérer leurs ressources et surmonter les obstacles Pour cela le but de l’apprentissage doit être clair, concret et le plus précis possible pour que l’élève puisse se l’approprier. La compréhension de la tâche à accomplir est également essentielle pour que l’élève gère ses ressources selon les objectifs et les résultats attendus. A noter également que face aux obstacles, l’observation de modèles de réussite est un moyen efficace pour adopter les bonnes habitudes de travail. Enfin l’évocation du temps et du lieu facilite aussi l’instauration de bonnes habitudes. Une fois le travail de groupe terminé, je retournerai à ma table pour commencer immédiatement mon compte-rendu individuel » Actions possibles pour l’enseignant Définir avec l’élève des objectifs précis temps, lieu, nature Lui présenter des modèles de réussite pour favoriser l’imitation des meilleures pratiques face aux obstacles 8 Les élèves sont motivés si l’environnement leur semble propice à l’apprentissage. Les croyances et perceptions des élèves sont fortement influencées par l’environnement socio-éducatif. Le climat doit être serein, sans enjeu, ni compétition. Les activités doivent faciliter les échanges entre pairs, leur diversité doit favoriser l’adhésion de chacun. Il est préférable d’évoquer les points forts des élèves et non leurs faiblesses pour justifier un apprentissage. Actions possibles pour l’enseignant Partager le déroulement des activités, leur organisation sur la journée. diversifier les activités, favoriser les échanges. se baser sur les points forts des élèves Quelles sont vos forces? Et vous, quelles sont vos astuces pour motiver vos élèves? Source Comment apprend-on ? La recherche au service de la pratique est disponible sur
Dès le primaire, les enfants doivent effectuer non pas des "devoirs écrits", puisqu’ils sont interdits par la loi depuis 1956, mais apprendre des textes par cœur, réviser des leçons, accomplir des exercices de calcul. Les devoirs, synonyme de galère Dès le CP, les devoirs de Laurène, 15 ans, ont posé problème. Elle ne se concentrait pas, gigotait, répondait n’importe quoi… Comme sa mère la savait parfaitement capable de mieux faire, elle l’énervait très vite et leurs soirées tournaient à l’affrontement. Cela n’a fait que s’accentuer. La mère finissait par avoir la hantise de rentrer chez elle. Dans certaines familles, "faire les devoirs" est synonyme de galère partagée lorsque l’enfant semble ne rien comprendre, mélange tout, rêvasse, oublie ou dissimule les tâches à réaliser, se bloque, fond en larmes ou explose. Chez les parents, également fatigués en fin de journée, le ton et la tension montent rapidement. Certains sortent même de leurs gonds pour aller jusqu’aux gifles. Quand on en arrive là , c’est qu’une spirale infernale s’est mise en route, cela signifie que les bons jalons n’ont pas été posés dès le départ. Cadrer les devoirs Dès l’entrée au CP, il est conseillé de ritualiser les devoirs, d’installer ce moment dans la journée à des heures précises, au même titre que manger, jouer ou dormir on note d’ailleurs que plus les familles sont nombreuses, moins il y a de soucis. De plus, définissez impérativement un début et surtout une fin, à l’aide d’un sablier ou d’une montre à aiguilles, qui lui permet de voir le temps s’écouler. L’enfant apprend peu à peu à s’évaluer et à s’organiser dans une durée. Bien sûr, celle-ci doit être souple et adaptée aux capacités de chacun. En revanche, si l’enfant n’a rien fait dans ce laps de temps, cherchez-en les raisons. Ainsi, s’il n’a pas compris l’exercice à effectuer, faites-lui relire et reformuler la consigne. Reprenez ce qu’a expliqué le professeur des écoles, pour saisir où se trouve le blocage. Un accompagnement pour l’enfant Voyez aussi si ce n’est pas votre présence qui tétanise un enfant peu sûr de lui. Mais s’il s’agit de mauvaise volonté, il faut qu’il en mesure les conséquences. Vous devez établir avec votre enfant une sorte de contrat moral comportant des sanctions éducatives. Vous pouvez, par exemple, en parler à l’enseignant pour qu’il fasse ses devoirs en classe plutôt que d’assister à toute la récréation. Dès le milieu du primaire, de nombreux enfants rentrent seuls et le restent jusqu’au retour des parents. Or la plupart ont besoin d’une présence pour se mettre au travail. Gardienne, voisine, étudiant, qu’il y ait au moins quelqu’un qui le motive. Cet accompagnement sera différent selon les niveaux scolaires, et il ne s’agit pas de faire le travail à sa place. Si l’enfant bloque sur un exercice, procurez-lui des clés pour avancer, mais ne lui donnez pas la solution. Et dès qu’il y a des larmes, arrêtez dédramatisez et remettez, si possible, au lendemain. Parlez avec les enseignants, montrez-leur que vous vous intéressez aux devoirs, faites le point sur les faiblesses mais aussi les points forts de votre enfant et sollicitez ponctuellement des délais. S’il le souhaite, laissez l’enfant s’installer à la table de la cuisine la présence d’un adulte, même occupé à autre chose, pourra lui être plus bénéfique que la solitude de sa chambre. Savoir se faire aider Enfin, quand les problèmes persistent, passez le relais. Aider à faire les devoirs véhicule trop d’affect, trop d’émotions de la part des parents pour qu’ils restent neutres. Par exemple, la scolarité de vos enfants vous renvoie souvent à la vôtre si vous étiez un élève médiocre, vous redoutez leurs échecs, et si vous étiez excellent, vous vivez mal des résultats en dessous de vos espérances. Déléguez alors à votre conjoint ou trouvez une personne extérieure, étudiant, maman d’ami, grand frère, grands-parents, maison de quartier, ou étude de l’école si elle est bien surveillée. Revenez vers le professeur afin de mettre sur pied un soutien scolaire. En cas de lacune, vous pouvez aussi vous tourner vers un organisme privé. Ainsi, le soir, vous profiterez sereinement de votre enfant. Par contre, instituez un rendez-vous hebdomadaire pour faire le point, contrôler les cahiers, vérifier ce qui n’est pas compris et ce qui est su l’enfant ne doit pas croire que vous vous désintéressez de sa scolarité. Exemples de temps de travail Même si chaque enfant est différent et que les exigences varient d’un établissement scolaire à l’autre, voici quelques repères. CP 10 à 15 minutes. Une vraie présence est nécessaire. Il faut faire lire, ritualiser, installer ce temps de travail. CE1-CE2 15 à 30 minutes. S’assurer de la compréhension de la consigne ou de l’énoncé, interroger et vérifier. CM1 idem. Mettre le travail en route, mais donner plus d’indépendance, valider à la fin. CM2 idem. Préparer l’entrée en 6e favoriser l’autonomie se documenter seul et les capacités d’analyse apprendre une leçon autrement que par cœur. 6e 30 à 45 minutes profiter du week-end pour prendre de l’avance sur le programme de la semaine à venir. Revenir à un accompagnement soutenu. Avec un professeur par matière et des consignes différentes, l’enfant doit apprendre à gérer son temps. En janvier, lâcher peu à peu la bride. Fin de 5e l’ado doit être autonome et maîtriser la méthode de travail, d’apprentissage et d’organisation. Lui assurer qu’on l’aidera si besoin.
S'adapter et s'ajuster pour aider les enfants à faire leurs cet ouvrage, Louise St-Pierre propose de placer l'enfant au cœur de ses apprentissages. Les stratégies gagnantes, affirme-t-elle, sont de mettre le cap sur la confiance, sur l'étonnement, sur le plaisir, puis d'ajouter de la couleur, de la bonne humeur et de l'énergie à l'heure des devoirs et des leçons. Présentant une recette toute simple pour motiver les jeunes à faire leurs travaux d'école, l'auteure réinvente cette étape de l'apprentissage et nous surprend par ses idées originales. Un livre pour les parents et les intervenants qui ont à cœur la réussite scolaire des enfants.
Du latin pro, qui signifie en avant » et crastinus qui signifie du lendemain », procrastiner c’est remettre à plus tard, à demain. C’est ce que de nombreux adolescents ont tendance à faire, lorsque vient le moment des devoirs et des leçons. Rien d’inquiétant…sauf peut-être si ce comportement devient récurrent. Comment reconnaître un bon procrastinateur ? Attendez-vous jusqu’à la dernière minute pour commencer une tâche ? Débordez-vous toujours des délais fixés pour terminer votre tâche ? Remettez-vous à plus tard une tâche pour en terminer une que vous appréciez plus alors qu’elle est moins prioritaire ? Si tous ces indices surviennent régulièrement, votre enfant souffre probablement de procrastination. Pour les enfants, la procrastination a généralement des conséquences négatives sur les résultats scolaires ou sur leurs capacités à participer à des activités périscolaires. Des mesures s’imposent, qui commencent par un dialogue avec votre enfant. Vous devez tenter de comprendre le comportement de votre enfant car il ne s’agit pas forcément de paresse. Un certain nombre de facteurs conduisent en effet votre enfant à procrastiner Le manque de pertinence de la tâche votre enfant ne considère pas la tâche comme digne d’intérêt pour ses objectifs actuels ou futurs. L’ennui certaines tâches sont tout simplement peu stimulantes. Par exemple, le nettoyage de leur chambre est peu engageant pour beaucoup d’enfants. Le manque d’autodiscipline de nombreuses activités peuvent venir distraire enfants, ce qui peut rendre difficile de les hiérarchiser pour se tenir à un seul plan d’action. La mauvaise gestion du temps beaucoup d’enfants sous-estiment le temps nécessaire pour accomplir correctement une tâche, pensant qu’ils ont bien assez de temps devant eux. L’anxiété, la peur de l’échec certains enfants sont incapables de se lancer dans la réalisation d’un travail, de peur que leur performance ne soit pas à la hauteur des attentes. Cette anxiété poussée à l’extrême, peut devenir du perfectionnisme avec cette croyance paralysante que seule la perfection est acceptable. Que peut donc faire un parent pour aider son enfant ? Parlez à votre enfant pour mieux le comprendre et pour mieux l’aider Le plus souvent, les enfants sont prêts à partager s’ils se sentent en confiance. Ils ont besoin de croire que vous voulez vraiment les comprendre et les aider. 1/ Posez des questions à votre enfant sans répondre à sa place. La technique du questionnement bienveillant permet à votre enfant de prendre conscience de la réalité de la situation Que penses-tu que l’on le professeur par exemple attende de toi, que va-t-il t’arriver si tu n’accomplis pas cette tâche, quel objectif t’es-tu fixé par rapport à cette tâche notes, délai, niveau de compétence, etc ? » Comprendre comment votre enfant interprète la situation vous aidera à lui donner des réponses appropriées. 2/ Clarifiez vos attentes pour les rendre réalistes et accessibles. Les enfants ont tendance à surestimer les attentes de leurs parents. Assurez-vous d’être clair et réaliste dans ce que vous attendez de lui. Par exemple, un enfant peut penser que vous attendez de lui, les meilleures notes dans toutes les matières. Cela peut être réaliste pour les enfants performants, mais pour les enfants en difficulté, ces attentes peuvent paraître démesurées. Dans ce cas, centrez-vous sur des attentes réalisables spécifiques telles que l’organisation des devoirs par exemple. 3/ Aidez-le à réfléchir problème-solution ». Beaucoup d’enfants inquiets mettent en place des pensées pessimistes, irréalistes et irrationnelles appelées pensées catastrophiques ». Autrement dit, ils imaginent les pires conséquences que peut entraîner une simple mauvaise note ma moyenne va baisser, je suis nul, je ne pourrai jamais être un bon élève etc. Ce genre de pensées anxiogènes peut conduire à des comportements inadéquats. Un enfant peut agir ainsi parce qu’il ne sait pas comment résoudre le problème de manière appropriée. Vous pouvez aider votre enfant par l’enseignement de techniques efficaces de résolution de problèmes. Essayez de diviser les tâches en séquences avec des objectifs réalisables. Ainsi votre enfant se sentira moins accablé par la quantité de travail à fournir. 4/ Renforcez son estime de soi. Demandez à votre enfant d’identifier et de noter les qualités qu’il pense avoir pour réussir une action qu’il aime énergie, sérieux, volonté, ténacité…. Obtenir de votre enfant qu’il se concentre sur les traits de personnalité qu’il possède déjà et qu’il peut utiliser dans une situation plus complexe pour lui, comme celle des devoirs, lui permet de renforcer son estime de soi. Vous pouvez par exemple lui demander “Comment pourrais-tu utiliser, ici pendant tes devoirs, une de tes qualités, l’énergie par exemple, que tu utilises en football ? “ 5/ Utilisez votre expérience. Dévoilez vos propres peurs et décrivez la façon dont vous les avez surmontées. En connaissant vos imperfections et vos efforts, vous pouvez empêcher votre enfant de se sentir inférieur. 6/ Aidez votre enfant à fixer un cadre. Parce que l’anxiété peut être paralysante, poser un cadre précis peut rassurer votre enfant fixer avec lui une heure de démarrage, une heure de pause et une heure de fin, lister précisément les tâches… Ce type de structure peut aider les enfants. Ces rituels permettent de gérer l’anxiété et de générer un sentiment de confiance. De votre côté, vous devez également savoir tenir ce cadre…autrement dit, quand les devoirs sont terminés et les leçons apprises, ne soyez pas tentés d’en demander encore davantage toute la soirée. Si votre enfant sait qu’après ses devoirs, il est libre, il n’en redémarrera que plus facilement la fois suivante. En conclusion… Procrastiner n’apaise pas la peur. En revanche, s’attaquer à la tâche permet de réduire le sentiment d’anxiété, de le minimiser grâce à un effort continu, qui mène au succès. Votre objectif est d’aider votre enfant à avoir des attentes raisonnables. Avec le soutien des parents, un cadre pour aborder les problèmes et une volonté d’essayer, votre enfant sera mieux armé pour gérer efficacement ce qu’il a à faire.
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